La selle sans arçon peut cependant être utilisée sans trop de problèmes à condition de ne pas avoir d’activités trop sportives. Ce type de selle peut également permettre d’équiper des chevaux au dos à la fois large et court (pour qui des selles classiques adaptées peuvent être difficiles à trouver). Cependant, les selles sans arçon n’apportent, dans l’ensemble, rien de supplémentaire pour le dos du cheval qu’une selle à arçon classique.
On a essayé pour vous : l’élevage Pemp Heol
Chez Pemp Heol, le bien-être et le respect du cheval sont une priorité. Nous avons pris le temps de visiter l’élevage pour mieux percevoir les motivations d’Audrey Gory, la patronne des lieux. Une rencontre riche en échanges que ce soit avec l’éleveuse ou avec les différents membres du harem.
Témoignage : Mon poney a 25 ans, et on le vit bien
Alors que la plupart des cavaliers achètent des jeunes chevaux, anti-conformiste de nature, j’ai acheté mon premier poney à 24 ans. 24 ans, c’était notre âge à tous les deux. Un choix peu raisonnable, et pour cause, j’ai laissé parler mon coeur. Mick, mon hongre fjord aujourd’hui âgé de 25 ans, n’est cependant pas arrivé récemment dans ma vie. Je l’ai rencontré alors qu’il avait 16 ans.
Témoignage : La pension collaborative
Choisir le lieu de vie de son compagnon (et par la même occasion un peu le nôtre) est toujours une étape difficile. Le mettre dans une pension complète, louer un terrain ou encore l’installer chez nous, les options sont nombreuses et chacune possède ses atouts et ses inconvénients. Voici comment je suis passée d’une pension complète au pré, à une pension collaborative.
L’apprentissage associatif
Après avoir détaillé les mécanismes de l’apprentissage non-associatif, attardons-nous davantage au mode associatif. Dans ce mode d’apprentissage, le conditionnement opérant domine. En voilà les grandes caractéristiques.
Traditionnellement, le mode d’apprentissage le plus courant est le conditionnement opérant ou instrumental. Avec cette méthode, le cheval réalise une action de manière volontaire suite à un conditionnement. Par exemple : le cheval accélère lorsque la cravache est levée derrière lui car il veut éviter la douleur qu’il a associée à cet outil lors d’une expérience antérieure. L’anticipation de la douleur suffit donc à le faire réagir. Pour plus de subtilité, il est ensuite possible de combiner des actions, par exemple l’action de la jambe du cavalier suivie de la cravache levée, associée à la mise en avant. Le cheval sera alors conditionné à répondre à l’action de la jambe uniquement. Il faudra par la suite supprimer l’action de la cravache. A ce moment-là, la jambe du cavalier sera devenue un stimulus conditionné secondaire. Le conditionnement opérant va évidemment bien plus loin dans l’aboutissement du dressage du cheval : report de poids, jambe placée à tel ou tel endroit, actions des rênes, … Les demandes peuvent dont devenir de plus en plus subtiles au fil de l’apprentissage.
Un autre grand principe d’éducation est le renforcement. Ce dernier peut être positif ou négatif. La compréhension du renforcement est un élément clé dans l’apprentissage. Pour résumer, s’il est négatif, le cheval est confronté à quelque chose de désagréable, s’il est positif, le cheval est récompensé pour son action. L’éthologue Marthe Kiley-Worthington considère que la meilleure méthode d’apprentissage est d’allier les deux types de renforcement.
Concernant le renforcement, qu’il soit positif ou négatif, le timing est très important. Un timing non adéquat pourrait apprendre au cheval à ruer alors qu’on voulait lui enseigner à donner les pieds par exemple. Notons également que renforcement négatif et punition sont très différents. Le renforcement négatif est le fait de supprimer une stimulation (la pression sur la longe par exemple) quand le cheval donne la bonne réponse. Ce renforcement intervient donc à la seconde où l’animal donne la réponse, alors que la punition intervient après une “mauvaise” réponse.
Pour plus de détails quant au renforcement positif, nous vous invitons à consulter la partie suivante de ce dossier. Cette dernière est exclusivement consacrée au clicker training.
Nous ne rappellerons jamais assez que la clé d’un apprentissage durable et efficace reste généralement une relation de confiance entre le cheval et son humain. C’est face à un cheval motivé et épanoui que les résultats se font le plus rapidement.
Gaëlle Colinet
La troisième partie de ce dossier concernera le clicker training.
Sources :
- Marthe Kiley-Worthington, « Le comportement des chevaux », Paris, Zulma, 2013
- Maria Franchini, « De l’intelligence des chevaux – Une exploration de leur vie mentale et émotionnelle », Paris, Zulma, 2009
- Véronique de Saint Vaulry, « Communiquer avec son cheval », Paris, Vigot, 2010
- Leblanc, Bouissou, Chéhu, « Cheval qui es-tu ? », Paris, Belin, 2004
Les hipposandales : Pour qui ? Pour quoi ?
Conçues au départ essentiellement pour des besoins thérapeutiques comme le traitement des fourbures chroniques ou la maladie naviculaire, les “nouvelles” hipposandales remplissent d’autres fonctions. A tel point que certains, dont Pete Ramey (pareur naturel américain), les considèrent comme “les fers du 21ème siècle”.
Le clicker training : fonctionnement et atouts
Une fois les règles du jeu mises en place, c’est la porte ouverte à votre créativité. Plus vous donnerez de liberté à votre cheval durant ces séances, plus il surprendra avec les réponses qu’il proposera. Loin de lobotomiser le cheval, comme le disent ses détracteurs, le clicker training encourage le cheval à s’exprimer, et surtout à réfléchir pour trouver la solution par lui-même.
Cliquer pour mieux soigner
Comment tirer profit du clicker training pour soigner son cheval? Une fois les règles du jeu bien établies, cette méthode permet d’aborder les soins délicats avec beaucoup plus de calme et de volonté de la part du cheval.