Les chevaux et le froid

En plus d’avoir une vie d’animal nomade et grégaire, le cheval peut vivre en permanence dehors, et ce toute l’année.

Contrairement à ce que l’on peut penser, les chevaux n’ont pas besoin d’une couverture pour avoir chaud.

En effet, la nature est bien faite et n’a pas attendu l’intervention de l’Homme pour protéger nos compagnons contre le froid. Un cheval en bonne santé produit suffisamment de poils naturellement pour se tenir chaud. En automne, le cheval se nourrit en quantité suffisante pour se constituer des réserves afin d’affronter l’hiver en pleine santé. Cela lui permet entre autres d’accélérer la pousse de ses poils.

Le cheval dispose de deux types de poils :froid1

  • les poils courts: doux et épais, et servent d’isolant contre le froid, en restant secs. 
  • les poils longs: ceux que l’on trouve en surface, servent à se débarrasser de l’humidité en remplissant un rôle de gouttière, qui garde ainsi la peau du cheval au sec.

Le métabolisme du cheval est fait de telle sorte qu’il permet à certains muscles de soulever ces poils longs pour laisser passer plus ou moins l’air selon le climat, créant ainsi une couche isolante contre le froid, ou permettant au cheval d’avoir moins chaud avec ses poils lorsque le temps se réchauffe. La luminosité aurait également un impact sur la production de poil.

Souvent, les propriétaires s’inquiètent de voir trembler leur cheval au début de l’hiver. Il est cependant inutile de s’inquiéter : trembler chez le cheval est un moyen efficace de produire de la chaleur. De plus, il est très important qu’il ait quelque peu froid en octobre/novembre car c’est cette sensation qui va déclencher la pousse du poil. Pour qu’un cheval puisse se réchauffer en hiver, il doit pouvoir marcher, et disposer de foin à volonté, la mastication et la digestion du foin étant source de chaleur chez lui. Cette production de chaleur est moins efficace quand il s’agit d’aliments concentrés comme le grain. Le cheval sera toutefois plus sensible au vent et à la pluie qu’au froid. Il lui faudra donc absolument un abri, quel qu’il soit, en cas de tempête.

Le réflexe premier d’un humain sera donc de couvrir son cheval pour lui éviter d’avoir froid, en le voyant trembler. En effet, le métabolisme de l’homme est tel qu’il a besoin de se réchauffer par un autre moyen, comme lfroid2es vêtements, et les couvertures. Mais couvrir son cheval revient à appliquer un besoin humain à un animal ayant un métabolisme parfaitement adapté à la vie en extérieur, et donc totalement différent du nôtre. Il est alors dommage d’interférer dans la logique des choses, parfaitement paramétrée pour la survie des espèces. Comme il a été dit, le cheval possède une isolation cutanée suffisante pour vivre dehors. Si on le couvre, il devient alors impossible pour le cheval de soulever ses poils, car ils seront alourdis et aplatis par la couverture, ce qui l’empêche d’utiliser l’activité de ses poils pour réguler sa température. Les couvertures empêchent l’information de froid d’arriver au métabolisme du cheval, car il est en permanence au chaud, ce qui l’empêche donc de fournir une quantité suffisante de poils.

Couvrir prématurément son cheval revient à empêcher le métabolisme de fonctionner naturellement, et parfois même d’empêcher la thermo-régulation du cheval, ce qui peut conduire à des « surchauffes » du cheval sous la couverture, ou une atrophie des muscles permettant aux poils de se redresser. Dans l’idéal, il faut alors laisser son cheval se gérer seul au niveau de son poil, puisqu’il en est totalement capable. Malgré la couverture, votre cheval peut avoir froid et donc tomber malade, en raison de l’inefficacité de leurs poils. Si vous souhaitez vraiment mettre une couverture à votre cheval, vous pouvez mettre une nid d’abeilles grosses mailles sous la grosse couverture pour que les poils puissent jouer leur rôle et réchauffer le cheval.  

Pour autant, qu’en est-il du cheval qui travaille ?

Car bien entendu, qui dit travail signifie transpiration, même légère. Il est parfaitement compréhensible que gérer un cheval qui travaille et qui n’est pas couvert peut parfois se froid3révéler délicat. La couverture est une solution pratique pour le cavalier, qui ne pense pas être limité dans son travail du cheval puisque celui-ci aura chaud avec sa couverture après le travail.

Tout d’abord, il faut préciser qu’une transpiration excessive, que le cheval soit couvert ou non, peut-être signe soit d’excès dans le travail, soit de douleur.  Nous devons toutefois nuancer cela: les chevaux transpirent de manière variable, tout comme nous. Certains chevaux transpirent dont donc plus d’autres (nervosité, gestion de la température interne, métabolisme…).

Il est évident que le cheval a des limites qu’il ne faut pas dépasser, et que nous devons être attentifs aux signes qu’il montre. La couverture n’est pas une « solution miracle » et il est tout à fait possible de concilier une vie de cheval au pré sans couverture avec un travail régulier, et même des concours.

La solution la plus pratique pour sécher efficacement un cheval est plutôt une bonne roulade dans du sable sec ou de la terre l’utilisation d’une couverture séchante. Cette dernière a pour but d’évacuer l’humidité du cheval, n’empêchant pas l’évaporation de la sueur grâce à une matière polaire déperlante. Au bout de quelques minutes, quelques gouttes apparaissent à la surface de la couverture, laissant le cheval sec en dessous.

Attention: il est dit à tord que le bouchonnage du cheval intervient dans le séchage. Cependant il en est tout autre. La friction de la paille contre la peau du cheval provoque un « massage ». Les massages réactivent la circulation sanguine et augmente la température corporelle. Par cette action, nous échauffons donc un tissu déjà échauffé : la mise au pré avec un climat froid peut être alors très nocive, la température du corps étant très élevée.

L’astuce + : mettre de la paille sous la couverture séchante ! Celle-ci va absorber l’humidité du cheval plus en surface, tandis que la séchante se charge du reste !

Exemple d’Angie, cavalière au Canada

"Rando hivernale au Canada, température environ - 8 - 10 ° au moment de la photo, malgré le froid moment génial et inoubliable !"

“Rando hivernale au Canada, température environ – 8 – 10 ° au moment de la photo, malgré le froid moment génial et inoubliable !”

“Personnellement, toutes saisons confondues… ma température préférée pour monter à cheval est environ -10 . Je monte très souvent l’hiver, le plus froid où j’ai osé sortir devait frôler le -30. En bas de -20, il faut faire attention à ce que les chevaux ne s’essouflent pas, car ils peuvent se geler l’intérieur des poumons avec l’air froid s’il respirent trop rapidement. Je ne fait que du pas en dessous de cette température. Certains cavaliers n’aiment pas monter quand ils fait froid, mais je ne connais pas vraiment de chevaux qui ont de la difficulté avec la température, du moment qu’ils ne restent jamais immobile une fois qu’ils ont commencé à transpirer. Il faut juste penser à bien habiller le cavalier et apporter une couverture pour le cheval si on part en promenade. En effet, s’il faut s’arrêter (accident, imprévu, pause, envie d’aller au petit coin…) il faut toujours couvrir le cheval pour qu’il ne soit pas exposé au froid s’il a transpiré.

Je fait régulièrement des promedandes de plus de 10 kilomètres l’hiver. Les chevaux sont énergiques quand il fait froid et j’ai l’impression qu’ils se fatiguent moins vite. Quand il fait asser froid (en bas de -15 disons), la buée que leur soufle fait retombe en givre sur leur poitrail, et les gouttes de sueurs gèlent quant elles atteingnent le bout des poils. Des petits glaçons pendent parfois de leur nez ou de leurs moustaches, mais il les enlèvent rapidement car ça les chatouille.

Mon cheval, qui a toujours chaud, préfère nettement travailler l’hiver!”

Sources

  • http://thesoulofahorse.com/blog/a-amazing-article-on-why-horses-should-not-be-blanketed-in-winter/
  • http://www.angeblanc.fr/files/Le-cheval-et-lhiver.pdf
  • http://harassynergie.com/synergie/adaptation-climatique-et-processus-de-regulation/

Pour aller plus loin

  • http://academialibertifrance.blogspot.fr/2012/02/thermoregulation-chez-les-chevaux-par_26.html

Article évoquant le lien entre la pousse du poil et la luminosité/les températures, ainsi que la gestion du cheval ayant transpiré.

109 commentaires

  1. Georgette Auteur décembre 7, 2014 (5:40 )

    Bonsoir,

    Je voulais juste préciser quelque chose : comme chez les humains, la transpiration sert à réguler la température interne, et, comme chez les humains, la transpiration sera différente chez chaque cheval : légère ou abondante, odorante ou peu odorante, etc.

    Le fait qu’un être vivant transpire beaucoup ne veut pas dire qu’il fait trop d’efforts : simplement qu’il en fait, et que chaque métabolisme réagit différemment. Pour le même exercice, on pourra avoir un cheval qui transpire beaucoup et un autre qui transpire très peu. Ayant l’exemple chez moi, je me permets de rajouter ça, car cela permet d’éviter des jugements hâtifs sur un travail.

    • Alter Equus Auteur décembre 8, 2014 (4:53 )

      En effet très bonne précision! Pouvons-nous le rajouter à l’article?

      • Georgette Auteur décembre 11, 2014 (8:50 )

        Oui bien-sûr !

    • Cob du Ménez Bré Auteur décembre 8, 2014 (5:28 )

      Tout à fait d’accord

  2. delylle Auteur décembre 8, 2014 (7:18 )

    Tout-à-fait raccord avec cet article que je partage sur ma page Monchevalmedit. Cela fait 25 ans que je ne couvre pas mes chevaux. Mes deux juments travaillent tous les jours et s’en portent très bien. Elles ne transpirent pas spécialement et elles s’adaptent aux changements de température dans la journée. Je ne suis pas obligée de leur changer de couverture toutes les deux heures, si la température monte ou chute! Pourtant, c’est difficile de résister à la pression ambiante. Dans mon écurie, rares sont les chevaux au travail non couverts. On passe un peu pour des “rustiques”, voire même pour des inconscients, des négligents. C’est tout le contraire! Non, je n’achète pas la dernière couverture à la mode. Mais je prends le temps de brosser un cheval qui adore se rouler dans la boue. Je l’accepte tel qu’il est, avec une robe plus épaisse. Je sens qu’il est bien. Les différents articles scientifiques sur la thermo régulation des chevaux finissent de m’en convaincre.

    • Alter Equus Auteur décembre 8, 2014 (4:53 )

      Une belle preuve que l’on peut travailler l’hiver tout en laissant ses chevaux “au naturel”!
      C’est parfois difficile d’être un peu hors de nos schémas classiques, mais comme vous le dites.. L’important est qu’ils soient heureux 🙂
      (nous avons rajouté un complément d’une partenaire “streching” de l’association par rapport à la couverture séchante)

    • Cob du Ménez Bré Auteur décembre 8, 2014 (5:35 )

      Bravo

  3. misric Auteur décembre 8, 2014 (11:13 )

    Bonjour ! Article intéressant et il est souvent nécessaire de le rappeler, mais probablement loin d’être aussi simple dès qu’il s’agit de travail. La transpiration est en effet un soucis majeur, et vos solutions sont certes idéales mais surtout difficilement applicables…

    Avoir du sable sec pour se rouler en plein hier signifie avec un manège à proximité. Donc qui dit manège très souvent dit boxes, donc plus vraiment concerné par ce besoin vital de sécher le cheval qui vit au pré. Il reste la terre humide (avec une tendance boue) mais l’efficacité reste j’imagine bien moins intéressante…

    Limiter la durée du travail, n’est-ce pas contradictoire avec un temps de chauffe des muscles plus long a cause du froid? Pour un cheval a tendance nerveuse et dont la transpiration par excitation arrive au bout de 15 minutes, dois-je réduire mon travail à 10 minutes?

    Personnellement j’ai résolu le soucis, mon cheval ne fait rien de l’hiver. Il fait son poil, se gère comme un grand dans son abri et au final tout le monde y gagne. Mais comment faire quand le cheval a besoin de travail ?

    • Alter Equus Auteur décembre 8, 2014 (4:55 )

      Nous avons rajouté un complément par rapport aux chevaux qui travaillent, car nos propositions étaient en effet limitées: l’alternative de la séchante est intéressante dans ce cas là.
      Par rapport à l’échauffement, il est possible de laisser le cheval se réchauffer au pas, sans cavalier, et garder les 15 minutes de travail qui sont suffisantes pour son apprentissage 🙂

  4. sylvie durant Auteur décembre 8, 2014 (8:08 )

    Et pour les vieux chevaux qui vivent au près ? Une couverture leur est utile ou non ?

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (9:03 )

      Cela va dépendre : un cheval ayant vécu toute sa vie sans être tondu, selon son âge, pourra sans problème passer l’hiver avec les températures actuelles. Par contre, en cas d’inconfort de sa part, la couverture peut être une alternative.

      • Eden Auteur décembre 10, 2014 (5:16 )

        Bonsoir, je pense que pour un cheval en pleine forme il n’est pas nécessaire de le couvrir.Pour ma jument qui a 22 ans , je la couvre avec une simple couverture coupe-vent, car elle perd de l’état à l’automne et en hiver pour la protéger du vent et par bonheur elle est bien ronde . Donc tout l’automne et la reprise des beaux jours elle sera couverte sauf si le temps est bon pour elle

  5. Philippe DELON Auteur décembre 9, 2014 (1:15 )

    Vous n’évoquez absolument pas le rôle de la tonte qui est important pour un cheval qui travaille…été comme hiver !
    Pour des chevaux de traits comme les miens, une tonte en manteau en hiver permet d’éviter la transpiration excessive et donc le refroidissement tout en conservant une protection efficace au paddock et entre les balades les jours de travail. Quant à la transpiration, elle est en effet tout à fait variable d’un cheval nerveux à un autre plus placide…affirmer de façon péremptoire que c’est un signe de surcharge ou de souffrance me semble plutôt abusif…

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (9:05 )

      Nous avons de nombreux exemples, au sein de nos membres ou des personnes qui nous suivent, de cavaliers qui travaillent régulièrement leur cheval l’hiver sans avoir besoin de les tondre. L’important étant d’écouter son cheval.
      Nous allons effectuer la modification proposée dans un commentaire 😉

      • Philippe DELON Auteur décembre 9, 2014 (9:36 )

        Ceci est impossible en attelage commercial avec un cheval qui peut travailler plusieurs heures en traction…il n’y a pas que des chevaux montés !

      • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (10:39 )

        Par rapport aux chevaux de loisirs, il y a moins de chevaux qui travaillent plusieurs heures de manière intense.
        Si vos chevaux ont un confort avec votre méthode de gestion du froid, cest l’important.

  6. Calvayrac Auteur décembre 9, 2014 (7:22 )

    Pour ma part, j’en suis convaincue depuis très longtemps ! Mais les veilles de concours ou stage je lui en mets une pour ne pas passer 2h au pansage ! Je retiens l’astuce de la nid d’abeille, très intéressante.
    Il est même dommage que certains pays imposent aux propriétaires de mettre des couvertures à leur chevaux, sous peine d’amende !!!

  7. Ferraz Auteur décembre 9, 2014 (9:10 )

    Attention quand même l’alimentation étant gérée par l’humain le cheval ne peut pas prendre le poids nécessaire en automne car on veut pas qu’il prenne de poids.
    De plus il y a réellement des chevaux qui ont froid, un tremblement c’est une chose grelotter en est une autre et attention aux chevaux âgés ils ne se défendent plus aussi bien contre le froid.
    Donc observer, évaluer son cheval reste le moyen le plus sûr pour connaître ses besoins. C’est un individu à par entière et chacun est différent

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (10:23 )

      Nous sommes complètement d’accord avec vous!
      Cet article a pour but de remettre les informations à leur place, sans l’anthropomorphisme qui entoure ce sujet.
      Du côté du lecteur, il est important de toujours garder à l’esprit que notre cheval saura nous montrer si cela lui pose un soucis.

  8. Lilou Auteur décembre 9, 2014 (10:17 )

    Concernant mes chevaux, j’ai le soucis de 2 Anglos-arabes de 18 ans, qui, malgré ma volonté de ne pas mettre de couvertures (car je suis comme delylle), ne mettent quasiment pas de poils. Ils ont perdus beaucoup d’état ces derniers mois, et mon vétérinaire m’a conseillé de les couvrir pour éviter ce phénomène. J’ai privilégié des couvertures légères, avec une fine couche de polaire le long du dos, pour leur apporter seulement un petit confort, sans réguler moi-même ce que la nature doit faire d’elle même. Mais quand je lis l’article, je me dis que, peut-importe le choix l’épaisseur de la couverture, on fait une erreur.
    Idem pour mon papi de 27 ans, qui, lui mets beaucoup de poils, mais souffre d’arthrose, et là, c’est l’ostéopathe qui m’a conseillé de couvrir. Là, j’ai choisi simplement une imperméable… Je fais encore visiblement une erreur !

    Alter Equus, Chers ami(e)s propriétaires de chevaux au prés toute l’année, que me conseilleriez vous ?

    PS : je retiens également l’astuce de la nid d’abeille grosse maille ! Mais dans quel cas l’utiliser ? Seulement avec une grosse couverture qui empêche le mouvement du poils ? Ou peut-importe la couverture choisie, il faut en mettre une dessous ?

    Excusez moi de toutes ces questions de “novice”, mais j’ai mes chevaux depuis une dizaine d’année, et vivant au pré à l’année, je n’ai jamais été une adepte de la couverture pour eux. A part la séchante après le travail !

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (10:30 )

      Cet article a pour bout de parler de la majorité des chevaux, sans problème particulier.
      Certains chevaux ont une sensibilité ou des pathologies particulières, et ne peuvent pas rester sans couverture. Il serait par contre intéressant de voir pourquoi ils ne font pas de poil par exemple.
      Je vous propose de poser votre question sur le mur de notre page, afin que nos membres ayant une situation similaire à la vôtre puissent vous faire un retour?

      • Lilou Auteur décembre 9, 2014 (10:41 )

        Je comprends bien que cet article est général, et qu’il est impossible de toucher tous les cas de figures…

        Mon cheval ayant de l’arthrose n’aurait, dans l’absolu, pas besoin de couverture je pense, car il fait beaucoup de poils, c’est un vrai nounours. Mais il craint l’humidité. C’est pour cela que j’ai mis une simple imperméable. C’est là je pense qu’il serait intéressant que je mette la nid d’abeille dessous, pour que la régulation de la température se fasse naturellement chez lui.

        Pour les Anglos, je rejoint votre avis.
        Et, de ce fait, oui, je veux bien avoir l’avis de vos membres, merci beaucoup !

      • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (10:43 )

        Nous avons plusieurs membre dans le cas de vos anglo, nous ferons parvenir votre question dès que vous aurez publié 🙂

    • Aglaé Jambart Auteur décembre 9, 2014 (10:36 )

      Mon “vieux” cheval de 20 ans a été jusqu’à ses 17 ans en club, tondu Ét couvert dans son box. Le premier hiver apres sa mise au pré, pas de couverture mais l’hiver qui a suivi il a eu une légèrement chauffante pour son arthrose.
      Pour le moment il n’est pas encore couvert, Ét a fait un peu de poil. Si jamais les températures chutent trop, ma couvrante sera là mais en attendant.. Il reste “nu” Ét je traite l’arthrose a l’arphagophitum.

  9. genin dominique Auteur décembre 9, 2014 (11:53 )

    tout mes chevaux passent l’hiver sans couverture sauf le poney D il fait très tôt beaucoup de poil ,transpire beaucoup du coup il tousse et cortisone 2 mois ;Depuis qu’il est tondu cou et ventre couverture la nuit, il tousse plus. Ma jument de 22 ans perd ces poils début janvier je la couvre en février mars les nuits sont parfois rudes

  10. saltusienne horses Auteur décembre 9, 2014 (12:35 )

    Tous nos chevaux vivent sans couverture quel que soit le temps. Pour ceux qui sont dehors en permanence, y compris les foals, nous veillions à leur alimentation et comme souligné dans l’article, à ce qu’ils aient du foin à volonté. Je m’etais demandé pourquoi certains font du poil et d’autres non, sans paraître souffrir du froid…notre veto avait dit à l’époque que les chevaux qui ne se font pas une couverture d’hiver, c’est qu’ils n’en ont pas besoin.. .

  11. Angie Auteur décembre 9, 2014 (2:04 )

    Bonjour!
    Très bon article. Je suis bien d’accord avec ce que vous dites, je préfère nettement voir les chevaux au naturel. Par contre, je me suis sentie interpellée par l’association que vous faites entre la transpiration et l’abus/la maladie… Malheureusement pour moi, mon quarter horse a vraiment besoin d’être couvert, afin de limiter sa pousse de poils. Sans couverture, il devient un vrai mammouth! Et il transpire abondamment, tellement qu’il en devenait désidraté et qu’il perdait du poids à vue d’oeil chaque hiver. Bien des gens pensaient que je l”abusait”, à le voir rentrer de promenade en sueur. Je suis bien placée pour savoir qu’une transpiration abondante n’est pas synonyme de maltraitance, et que c’est parfois très pénible de se faire juger par des gens qui pensent que c’est le cas. Je suis d’accord qu’il faut faire vérifier l’état de santé d’un cheval qui transpire beaucoup, surtout si c’est nouveau. Par contre, certains chevaux suent naturellement beaucoup plus que d’autres. Personnellement, les gens ont arrêté de me causer des problèmes quand je me suis mise à sortir avec d’autres chevaux: la jument nerveuse de mon amie était à peine mouillée sous la sangle, alors que mon cheval avait seulement le face et le dessus de la croupe sèche après le même travail!
    Maintenant, je lui met une couverture légère dès la fin du mois d’aout, pour lui éviter de ressentir le froid. Vous avez absoluement raison, c’est le fait de ressentir le froid tôt dans la saison qui entraîne la pousse d’un poil plus fournit. Depuis que je limite sa pousse de poil, il sue beaucoup moins l’hiver, ne souffre plus de désidratation et son poids est enfin stable. J’imagine que je pourrais aussi lui tondre certaines zones du corps pour avoir un résultat relativement similaire.
    Comme vous le dites, il est important de bien comprendre les conséquences de nos actes, afin de pouvoir adapter chaque situation pour offir le maximum de confort à chaque animal. Contrairement à ce qu’on est portés à croire, une couverture ne réchauffe pas nécessairement un cheval (dans mon cas, je l’utilise pour qu’il ait moins chaud!).

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (2:37 )

      Nous allons justement rajouter une précision à ce sujet 🙂
      L’important est en effet d’écouter nos compagnons et faire au mieux pour leur santé!

    • Valérie Auteur décembre 9, 2014 (3:41 )

      Chaque cheval est différent et on doit avant tout les regarder et les écouter pour faire ce qu’il y a de mieux pour eux. En effet la transpiration est réellement différente d’un cheval à l’autre en fonction de son émotivité, de sa nervosité etc…, l’effort n’est pas le seul responsable effectivement.

  12. Duchamp Valérie Auteur décembre 9, 2014 (3:26 )

    Je suis contre la tonte qui fragilise l’équilibre naturel. En effet, il faut plus de temps pour brosser et alors on en profite pour passer 15 minutes de plus avec eux, ils sont un peu moins “clean” mais celà ne leur pose pas de soucis ! ! Le problème reste toujours le même c’est l’être humain qui veux toujour aller plus vite avec plus de facilité et d’apparence finale.
    Pour ma part mes chevaux sont au pré toute l’année et montés été comme hiver (neige ou pas neige, ils sont ferrés en fonction avec des boudins à neige). Simplement en hiver je fais très attention de marcher plus longtemps avant notre retour à la maison si ils ont un peu transpiré. Je réduis les efforts trop intenses, de toute façon l’hiver ont doit être vigilant par rapport aux sols qui sont plus glissants, plus durs, etc.. . Lorsqu’il commence à faire froid comme en ce moment je mets une couverture sèchante au retour du travail, le temps de m’assurer qu’ils soient bien secs et avant de les remettre au pré (sans couverture) ou ils ont du foin à volonté et un abri.
    Il m’arrive parfois, si il fait vraiment très très froid (à partir de – 8 ° environ) de mettre une couverture de pré pour la nuit et je la retire le matin afin de réguler la dépense énergétique, est-ce une bonne solution ?
    J’essaie de fonctionner avec du bon sens et espère ne pas être trop à côté de la plaque !! en tout cas mes chevaux se portent bien !

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (6:09 )

      Vous avez bien raison: un cheval est parfois considéré comme un consommable, plutôt qu’un être vivant…
      Vous avez une très bonne gestion de vos équidés: bien laisser récupérer, utiliser la séchante lorsque cela est nécessaire. Certains chevaux sont plus sensibles que d’autres au froid: si les vôtres “souffrent” de température trop basses, une couverture chaude la nuit peut leur apporter du confort si vous pouvez l’enlever dès que les températures remontent.

      • Valérie Auteur décembre 9, 2014 (9:31 )

        Mettre la couverture de pré par temps très froid, je dois l’admettre c’est certainement plus pour moi !! car je ne pense pas qu’ils en aient réellement besoin par contre il est vrai que j’ai pu noter qu’ils mangeaient moins de foin en procèdant ainsi. Ils dépensent donc moins d’énergie pour se réchauffer.

  13. Calvayrac Auteur décembre 9, 2014 (6:50 )

    Plusieurs remarques et interrogations au vue des commentaires :
    – J’ai lu que ce n’était pas principalement le froid qui fait pousser le poil mais la baisse de luminosité. Au vue des températures douces que nous avons eu jusqu’à il y a peu et le paradoxe que mon cheval avait quand même fait son poil d’hiver je suis assez tentée de pencher pour cette version. Quel est votre point de vue et expérience sur ce sujet ?
    – Mon véto, outre le fait qu’il ne soit pas pour l’utilisation de la couverture sur un cheval ne présentant aucune pathologie l’empêchant de se défendre contre le froid, m’a expliqué que le problème lorsqu’on veut couvrir son cheval sur plusieurs mois, n’est pas de mettre la couverture mais plutôt de savoir quand l’enlever…
    – Comme je l’ai dit plus haut mon cheval de 5 ans, lipizzan (race ataviquement rustique) n’a une couverture que les veilles de concours ou stage et ce plus pour mon confort que pour le sien, j’en suis bien consciente. Par contre ma jument pur-sang anglais de 30 ans a une couverture dès le moment où les températures commencent à être trop basses pour l’aider à se défendre contre le froid jusqu’à ce qu’elles remontent (en gros de novembre à mars) et sincèrement je pense bien faire.
    – Concernant la transpiration, outre le métabolisme propre à chaque cheval, je suis comme Valérie Duchamp, j’adapte l’échauffement, le travail et la récupération aux températures et j’utilise la séchante si besoin avant de le remettre au pré (où il a aussi abri et foin à volonté pendant la période hivernale).

    • Angie Auteur décembre 9, 2014 (7:10 )

      Bonjour! Je peux peut-être te donner un peu plus d’infos concernant le froid et la pousse du poil. Le poil d’hiver commence effectivement à pousser suite au changement de luminosité, mais selon mon expérience, c’est l’intensité du froid qui influence l’épaisseur du poil qui va pousser. Bien entendu, il y a beaucoup de variations selon les races et les individus, mais généralement le poil est plus épais si le cheval est exposé à un froid plus grand.

      • Calvayrac Auteur décembre 9, 2014 (7:20 )

        Merci,de cette réponse. En effet, on se rend bien compte selon les pays que la luminosité n’est pas le seul facteur 😛 !Ayant deux races totalement différentes niveau métabolisme qui vivent dans la même région (à côté de Tours, en France) et qui ne font pas le même poil, je pense aussi que rien est figé. Après, outre l’épaisseur du poil il y a aussi la façon dont il est redressé par les fameux muscles qui donnent une impression d’épaisseur sûrement…

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (7:22 )

      Nous n’avons pas trouvé d’informations concernant la luminosité à vrai dire, mais cela semble une piste peu connue et intéressante! En effet, l’utilisation ponctuelle d’une couverture peut parfois être justifier, mais encore faut-il être disponible pour l’enlever dès que les températures augmentent 🙂

      • Calvayrac Auteur décembre 9, 2014 (7:54 )

        J’avais lu un article partagé sur FB qui provenait du Canada sur le sujet de la luminosité. J’essaye de remettre la main dessus 😛 !

      • Calvayrac Auteur décembre 9, 2014 (8:02 )
      • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (8:23 )

        Nous le mettons dans les sources et rajoutons l’information sur la luminosité 🙂

  14. Angie Auteur décembre 9, 2014 (6:55 )

    Bonjour!
    Pourriez-vous donner plus de précisions par rapport aux températures? Vous parlez de l’hiver et du froid, mais cela varie énormément selon les régions. Les chevaux sont cappable de s’adapter à bien des situations, mais je suis très curieuse de savoir comment les gens des différentes régions gèrent les temps froids. Quelles sont les températures dans votre coin de pays? Est-ce qu’il y a beaucoup de chevaux gardés à l’extérieur? Portent-ils des couvertures? À quelles températures tenez-vous les écuries? Est-ce qu’il y a des endroits où les couvertures sont obligatoires?
    Dans mon cas, je vie au Québec. La température moyenne l’hiver est d’environ -10 degrés dans la journée, mais cela descend souvent sous -20 et quelques fois par an sous -30 (sans compter le vent, qui rend la température ressentie encore plus basse). Il y a aussi beaucoup de neige: on en reçoit généralement un peu plus de 300 cm par an. Beaucoup de gens gardent des chevaux dehors à l’année, en autant qu’ils aient accès à un bon abris, à du foin à volonté, à de l’eau et qu’ils soient plusieurs pour se tenir chaud. J’ai rarement vu des chevaux qui restent toujours dehors avec une couverture; la très grande majorité n’en ont pas. Les boxes sont aussi très répandus, et l’usage de couvertures est plus fréquent pour les chevaux qui sont gardés à l’intérieur. Les écuries sont généralement gardés entre 5 et 10 degrés, parfois 15 degrés ou plus mais c’est peu fréquent. Les chevaux peuvent travailler tout l’hiver, qu’ils soient gardés dehors ou dedans. Les gens ont souvent plusieurs couvertures séchantes (on appelle ça des coolers ici), afin de pouvoir les changer jusqu’à ce que l’animal soit sec avant de le remettre au boxe ou dehors.
    J’aimerais savoir comment cela se passe ailleurs 🙂

    • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (7:27 )

      Superbe expérience que vous nous racontez, et qui remet un peu en perspective nos périodes de “froid” en France 🙂
      Les températures varient selon les régions, mais restent aux alentours de 0, les chevaux sont parfois tondus et couverts pour une utilisation plus “pratique” ou anthropomorphisme. Il n’y a pas d’obligation pour autant.
      Vous connaissez des cavaliers qui travaillent régulièrement leurs chevaux par -10/-20? Cela serait un superbe témoignage pour notre article!

      • Angie Auteur décembre 9, 2014 (8:07 )

        Bonjour!
        Ça me ferait plaisir de partager mon expérience 🙂

        Personnellement, toutes saisons confondues… ma température préférée pour monter à cheval est environ -10 . Je monte très souvent l’hiver, le plus froid où j’ai osé sortir devait frôler le -30. En bas de -20, il faut faire attention à ce que les chevaux ne s’essouflent pas, car ils peuvent se geler l’intérieur des poumons avec l’air froid s’il respirent trop rapidement. Je ne fait que du pas en dessous de cette température. Certains cavaliers n’aiment pas monter quand ils fait froid, mais je ne connais pas vraiment de chevaux qui ont de la difficulté avec la température, du moment qu’ils ne restent jamais immobile une fois qu’ils ont commencé à transpirer. Il faut juste penser à bien habiller le cavalier et apporter une couverture pour le cheval si on part en promenade. En effet, s’il faut s’arrêter (accident, imprévu, pause, envie d’aller au petit coin…) il faut toujours couvrir le cheval pour qu’il ne soit pas exposé au froid s’il a transpiré.

        Je fait régulièrement des promedandes de plus de 10 kilomètres l’hiver. Les chevaux sont énergiques quand il fait froid et j’ai l’impression qu’ils se fatiguent moins vite. Quand il fait asser froid (en bas de -15 disons), la buée que leur soufle fait retombe en givre sur leur poitrail, et les gouttes de sueurs gèlent quant elles atteingnent le bout des poils. Des petits glaçons pendent parfois de leur nez ou de leurs moustaches, mais il les enlèvent rapidement car ça les chatouille.

        Mon cheval, qui a toujours chaud, préfère nettement travailler l’hiver! Je pourrai vous envoyer des photos cet hiver si vous voulez.

      • Alter Equus Auteur décembre 9, 2014 (8:23 )

        Je rajoute votre témoignage 🙂 Une photo serait l’idéal oui! sur contact@alter-equus.org

    • Valérie Auteur décembre 9, 2014 (9:24 )

      Beau témoignage et l’habitude du grand froid, je pense que les hommes comme les chevaux s’aclimatent aussi à leur environnement. Le plus que j’ai fait s’était une randonnée hivernale par – 15 ° et je pense que c’est celle qui m’a laissé le plus de souvenirs! Il faut effectivement les couvertures sur les selles pour couvrir le cheval lors des arrêts (en général on s’arrête peut !) et l’on marche très régulièrement à côté de sa monture.

  15. julienne Auteur décembre 9, 2014 (7:58 )

    Bonjour,
    Notre propre expérience est d’avoir 2 chevaux (bientot 11 et 19 ans) au pré toute l’année sans couverture, travaillés 4 et 5 fois par semaine été comme hiver. Je dirai que le seul inconvénient concerne le cavalier… pour le temps de décrassage en hiver de son cheval!
    A part cela, aucune maladie à déclarer.

    Combien de malades au même moment “au chaud au box avec couverture”?!!

    Mais je précise qu’ils ont une cabane (où ils vont finalement plus souvent aux heures chaudes estivales) et que lorsque nous les travaillons le soir, nous prenons le temps (c’est aussi ça, l’équitation) de les sécher (sèchante ou à l’aide d’une serviette éponge).

    • Valérie Auteur décembre 9, 2014 (9:19 )

      Je suis bien d’accord la cabane est souvent beaucoup plus utilisée l’été pour lutter contre les insectes et la chaleur. Mes chevaux qui peuvent entrer ou sortir comme il veulent sont relativement souvent couché dans la neige si le temps est sec, par contre lorsqu’il fait très humide, froid et du vent on peut noter qu’ils cherchent à s’abriter souvent de simples haies ou des petits bois suffissent aussi à couper le vent.

  16. Flo Auteur décembre 10, 2014 (3:55 )

    Bonjour j’ai lu votre article avec attention et j’aurais une petite question. J’ai une jument en pension pre toute l’année malheureusement il n y a pas d’abri dans son pre le foin y est a volonté. elle semble craindre la pluie elle en tremble contracte les muscles de son dos au point meme qu’une fois elle s’est montrée incapable de tendre son encolure vers le bas pour manger au sol . Je ne la tond pas mais je lui mets du coup une simple imper 0gr quand la météo annonce de la pluie je tache de lui enlevé dans le cas contraire .
    Des conseils?
    Merci

    • Alter Equus Auteur décembre 15, 2014 (7:16 )

      Une imperméable a moins d’impact sur le cheval, dans la mesure où nous ne le tondons pas. En avez-vous parlé à un vétérinaire peut-être?

    • Christelle Auteur décembre 27, 2014 (8:24 )

      Bonjour,

      j’ai exactement le même souci avec mon PS. Dès qu’il fait 15°C environ il est sensible du dos lorsqu’il pleut. L’ostéo m’a parlé de contractures dues au froid. Pensez-vous que cela varie au cours de la vie du cheval et que cela va s’améliorer ? (il était au box h24 jusqu’en décembre dernier, en pré/box jusqu’en mai et au pré h24 depuis) ?

  17. Marie Auteur décembre 12, 2014 (8:07 )

    Bonjour

    J’ai une question je suis dans le 04 à 1200 m d’altitude et ce qui ce dit chez nous c’est que les pur sang anglais ne tiennent pas le choques contre le froid chez nous je voulais savoir si cela est vrai parce que justement j’ai eu un coup de cœur sur un pur sang et je ne sais pas si c’est une bonne idée et dans notre club on est anti couverture cela fait aussi 15 ans que les chevaux non jamais eux de couvertures et ils ne sont JAMAIS malades.
    Très bon article 😉

    Voila merciii

    • Alter Equus Auteur décembre 12, 2014 (9:30 )

      Il n’y a pas de différence génétique entre les races: nos comportements auprès de nos compagnons peuvent les fragiliser. Un cheval faible ayant toujours vécu en box aura du mal à s’habituer à l’hiver… Cela dépend de son vécu. N’hésitez pas également à donner un “petit coup de pouce” via l’alimentation 🙂

    • Valérie Auteur décembre 12, 2014 (10:09 )

      Par expérience, sur ce type de cheval que l’on dit “moins rustique” il va simplement falloir prévoir une alimentation plus conséquente. Mais ils résistent comme les autres, il faut bien laissé poussé le poil à l’automne. Si tu te décides pour ton coup de coeur, je te souhaite beaucoup de plaisir avec lui, l’important est aussi ce qu’on leur donne !!

    • Angie Auteur décembre 12, 2014 (2:06 )

      Bonjour,
      Je suis plutôt porté à croire qu’il y a des différences génétiques entre toutes les races, plus ou moins importantes. Je pense qu’à l’origine, tous les chevaux avaient la capacité de développer un bon poil, mais que les races qui ont été “rafinées” par la sélection on parfois une capacité diminuée. Au Québec, je peux vous confirmer qu’en général les chevaux de traits, toutes les sortes de poneys, les arabes, et surtout les chevaux canadien n’ont pas de problèmes à se faire un poil de plusieurs cetimètres de longeur. Les chevaux sélectionnés pour la course (ici on a des quarter horses, des TBs et des standardbreds) ont souvent un poil beaucoup moins fournit et moins long. Ça dépends beaucoup des lignés. Bien nourrit, la plupart de ces chevaux supportent quand même bien le froid, mais il sont souvent plus sensibles. J’ai connus beaucoup de TBs qui passaient l’hiver au champs, sans couvertures et sans problèmes. Les chevaux canadiens, sont tellement résistant au froid qu’il est possible (et même plutôt courant) de les mettre au régime même s’il sont dehors (par exemple, pas de moulée et limités sur le foin).

      Bien entendu, nos hivers sont très froids ici. Je ne sais pas à quel point les différences entre les races peuvent faire une différence pour vos températures…

      À titre informatif, le Zoo de Granby au Québec garde ses zèbres dehors l’hiver. Ils ont un pelage d’hiver comme tous les chevaux.

      http://www.zoodegranby.com/cgi-bin/zoo/process/locale/fr_FR/page/search.html?fi=zones&st=db&sp=core_zones_sub_info&co=1&sf=z_code&se=00155

  18. PonyLoop Auteur décembre 12, 2014 (8:39 )

    Dans le club où je monte (tout le monde au pré toute l’année et sans tonte), en sortant des cours avec parfois un poney poilu et transpirant, on utilise en plus des séchantes… un “sèche-poney” ! Blague à part, c’est à la base un chauffage soufflant portatif qui envoie de l’air plutôt tiède que chaud et qui permet de sécher les zones les plus mouillées après le travail, avant des les remettre au pré. C’est franchement pratique !

  19. Mathilde Auteur décembre 13, 2014 (6:22 )

    Bonjour, je ne sais pas si la question a déjà été posée .. J’ai un trotteur qui a tendance a perde de l’état l’hiver ça fait 3 ans que je l’ai, avant il était en pension pré box sans couverture mais il perdait de l’état quand même et cette hiver je le laisse chez moi au pré (où il y des arbres type “foret”pour l’abriter) et je lui met un imperméable pour qu’il soit juste au sec lorsqu’il pleut et pour qu’il sent moins le vent (pour qu’il régule sa chaleur lui même car je l’ai laissé faire son poil en automne ). Mais après avoir lui l’article je ne sais pas si c’est bien du coup ?

    • Alter Equus Auteur décembre 15, 2014 (7:14 )

      L’important est en effet qu’il soit bien dans ses sabots 🙂 Peut-être est-il possible de trouver une origine à cette difficulté à prendre de l’état (alimentation, vermifuges, etc.)? Nous ne sommes pas forcément responsable de leur fragilité, mais nous pouvons essayer de les aider 🙂

  20. Marie Auteur décembre 14, 2014 (5:50 )

    je n’ai pas lu tous les commentaires, peut-être que quelqu’un a déjà parlé de ça:

    n’avez-vous pas mélangé poils courts et poils longs au début de l’article?
    ne serait-ce pas les poils cours qui isolent du froid et restent sec, et les poils longs qui font gouttière??

    “les poils longs: doux et épais, et servent d’isolant contre le froid, en restant secs.
    les poils courts: ceux que l’on trouve en surface, servent à se débarrasser de l’humidité en remplissant un rôle de gouttière, qui garde ainsi la peau du cheval au sec.”

    merci pour votre article en tous cas!

    Marie

    • Alter Equus Auteur décembre 15, 2014 (7:43 )

      Ah en effet: je change!

  21. Camille Auteur janvier 18, 2015 (7:20 )

    Bonjour,
    Sa serais pour demander si l’hiver prochain je peut mettre une couverture pour ma jument de 11 ans.
    Elle a jamais eu de couverture de sa vie sa serais une bonne idée ou pas ?

    • Alter Equus Auteur janvier 18, 2015 (8:01 )

      Bonsoir,
      Si elle a toujours été sans couverture, elle ne devrait pas avoir besoin d’être tondue. 🙂

  22. Pagand Auteur février 4, 2015 (11:55 )

    Bonjour! Je me permet de commenter, parceque je me pose des question à propos de mon cheval. Tout d’abord, c’est un selle français de 22 ans, qui ne travaille plus ou seulement des ballades l’été, dont je ne connais pas vraiment le passé ( vie au pré, vie au box, travail intensif ou pas …). C’est le deuxième hiver qu’il passe a la maison, l’année passée il était au box la nuit et au pré la journée. Cela ne s’est pas vraiment bien passé, il a cassé son box plusieurs fois. Alors cette année, j’ai décider qu’il ne serais qu’au pré ! Il s’est bien préparé à l’hiver, C’est une vraie barrique, il est tout rond, bien dodu et c’est un vrai nounours. ^^ A la vue des intempéries des jours passés je l’ai couvert avec une couverture coupe vent et imperméable. En effet comme il n’a pas d’abri ( seulement un bois ou il est a l’abris du vent et un peu de la neige ) j’ai préféré le couvrir. Donc de se côté la pas de problème, il ne souffre pas du froid, seulement un peu son arthrose qui reviens quand il fais très froid. Mais voilà, je lui emmène régulièrement du foin, et il n’en mange pas ! Il est dans un pré de 5 hectares, donc il trouve toujours de l’herbe. Le foin est de bonne qualité, en petites ou grosses bottes, fin ou plus épais et je lui en ramène du sec des qu’il pleut ou neige dessus. Je me demandais si c’était parcequ’il préférais l’herbe, ou si il prefere être toujours en mouvement pour évité le froid ? Faut il absolument qu’il mange du foin ? Merci d’avance pour votre aide, j’avoue être un peu perdue ^^.

    • Jil Van Bogaert Auteur février 5, 2015 (10:02 )

      Bonjour,

      Le foin n’est pas indispensable si l’herbe est en quantité suffisante, effectivement.

      Dans l’alimentation, il y a deux facteurs à prendre en compte: la quantité et la qualité. Visiblement, la quantité est suffisante, sinon il se jetterait sur le foin 😉 J’ai même déjà entendu une théorie comme quoi l’herbe est pas forcément moins riche en hiver, ça laisse à réfléchir!
      La qualité est un sujet plus complexe. A-t-il la possibilité de choisir ce qu’il mange? A-t-il beaucoup de variétés de plantes dans son pré? Si j’ai bien compris, il y a des arbres et 5ha me paraissent raisonnables pour qu’il s’autorégule. Sinon, un petit complément minéral s’impose sans doute.

      L’idéal serait de continuer à lui proposer le foin, au cas où. Mais ne pas s’inquiéter s’il le boude.

      Bonne continuation à tous les deux 🙂

      • Pagand Auteur février 5, 2015 (2:40 )

        Merci pour votre réponse ! Je suis toujours anxieuse qu’il n’ai pas assez ou que je fasse mal … Et je ne pense pas être la seule :’) ! Le pré est séparé en trois parties identiques, ou il y a différentes sortes de plantes en effet. Je lui ai laisser l’accès aux trois parties pour qu’il puisse choisir ce qu’il préfère :). Je vais continuer de lui mettre du foin ! En complément minéral je peux lui mettre une pierre a lécher ?
        Merci beaucoup !

      • Jil Van Bogaert Auteur février 6, 2015 (9:21 )

        Différentes pierres, oui 🙂
        Ou les produits Ancelet, ou un pierre d’argile, ou des orties séchées, ou …. tout, pour qu’il puisse choisir 😀 Il a l’air de bien gérer sa petite vie.

  23. anais Auteur mai 4, 2015 (1:15 )

    Bonjour, larticle dt top, et pour le completer, jai trouvé celui ci, http://academialibertifrance.blogspot.fr/2012/02/thermoregulation-chez-les-chevaux-par_26.html

    Je faisais des recherches pour mon memoire et vos deux articles senrichissent lun lautre 🙂

    Ils parlent de la luminosité et des telperature pour la pousse du poil 😉

    Mais aussi de la gestion du cheval ayant transpiré 🙂 jespere que vous le trouverez aussi utile que moi 🙂

    • Alter Equus Auteur mai 4, 2015 (4:08 )

      Bonjour,
      Merci beaucoup de votre message!
      Nous allons essayons de l’enrichir avec vos apports. Bonne journée 🙂

  24. Ariane Auteur octobre 15, 2015 (6:07 )

    Mon cheval va passer son premier hiver dehors cette année. Il a 5 ans. Je me pose la question par rapport à sa race: Demi sang arabe. Va t il produire suffisamment de poils et ne pas avoir froid?

  25. jos Auteur octobre 16, 2015 (2:19 )

    Je suis totalement en accord avec cette article. Par contre, par experience l’an dernier ma jument a attraper du rain rot avant l’hiver et ca ete l’enfer car s’est trop froid pr laver le cheval et jai eu de la difficulte a faire guerir. Pour cette raison et moyen de prevention, cette annee je préfère lui mettre une rainsheet durant les journees froides et pluvieuses de l’automne surtout que son poil a commence a pousser. Est-ce que cela l’empechera de bien se former un poil d’hiver?

    • Alter Equus Auteur octobre 19, 2015 (6:49 )

      Les couvertures imperméables qui ne réchauffent pas le cheval devraient être en effet la meilleure solution pour votre cheval, en n’ayant pas une action chauffante votre jument devrait être incitée à faire du poil. 🙂

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