Environnement naturel du cheval

Selon Danièle Gossin, spécialiste du comportement équin, le cheval a différents besoins, considérés comme vitaux, qui doivent être respectés afin d’avoir un cheval «bien dans ses sabots». Ces besoins sont liés à:

  • l’alimentation
  • la locomotion
  • aux contacts sociaux

Pour commencer, le cheval est un animal nomade qui, à l’état sauvage, parcourt de 15 à 20 kilomètres par jour en quête de nourriture et d’eau. En effet, son système digestif est constitué de telle sorte qu‘il doit continuellement être alimenté pour répondre à ses besoins énergétiques. Le cheval passe de ce fait 70% de son temps à manger. (Voir notre dossier sur l’alimentation).

Lors de ses déplacements, il rencontre différents types de sols (passant des sols marécageux et spongieux aux sols durs, secs et caillouteux), ce qui stimule les terminaisons nerveuses de ses sabots, favorise la pousse de la corne et son usure naturelle. Il rencontre également différents reliefs qui permettent à sa musculature de se développer correctement.

 

environnement2Il est très important de rappeler que le cheval, animal grégaire, a besoin de contacts permanents avec ses congénères (jeux, toilettage mutuel, protection contre les insectes, …). Ce besoin affectif et social joue un rôle important dans le bien-être du cheval. En liberté, les chevaux s’organisent en troupeaux mixtes.

Ces derniers sont composés de dominants et de dominés, qui trouvent un équilibre viable pour la survie du troupeau. Entre les dominants et les dominés, une hiérarchie se crée, et se répercute sur le mental des chevaux. De plus, les chevaux ont un besoin indéniable de jeu. Si les plus jeunes jouent de façon très expressive, le jeu peut également être simplement un simple « attrape-nez » entre adultes.

Par contre, attention aux apparences, si le jeu entre chevaux adultes dépasse quelques minutes, c’est souvent le signe d’un manque de contacts sociaux entre ces chevaux. Cela montre un besoin important d’interactions entre équidés, qu’il ne faut pas négliger.

 

De plus, si le cheval communique avec son corps, il a également des sens très développés qui lui permettent de capter le monde de façon très précise et sensible.

  • L’ouïe du cheval est très développée et peut entendre des bruits  qui nous échappent (tandis que l’homme entend les sons de 20 à 20 000Hz, le cheval, lui, a une perception allant de 20 à 100 000Hz).
  • La vision du cheval atteint 340° autour de lui mais avec des angles morts, se situant devant sa tête, au-dessus de la ligne de dos, et derrière lui.
  • L’odorat participe aussi activement à sa vie sociale.

C’est pour cette raison que le cheval a besoin de stimulations sensorielles variées, et donc d’un environnement riche.

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