“Mais… tu vas faire quoi de ça ?”

Nous vous proposons aujourd’hui le témoignage de Romina, qui nous suit depuis quelques temps: une vraie reflexion autour des chevaux qui ne sont plus “utiles” pour certains. 

 

Mais… tu vas faire quoi de ça ?”

Cette question, je l’ai souvent entendue. presque chaque jour. Surtout au début.

frederic1Ca. Voilà comment il était vu par les autres. Il faut dire qu’il n’avait rien pour lui. Ca avait 23 ans, il était très maigre, proche de mourir… il n’avait pas mangé depuis plusieurs semaines, il n’avait pas de graisse et question muscles, n’en parlons pas. Souvent, pour rire, je disais que les étudiants en médecine vétérinaire seraient ravi de lui : pas besoin de l’ouvrir pour explorer son squelette, tout se voyait.

Ca, c’est Frédéric. Un cheval.

Je ne cherchais pas spécialement de cheval. Un terrain, pour mes poulains shetlands. C’est tout ce que je voulais. Les chevaux ? Peu pour moi. Je les aime bien mais c’est effrayant. “Trop grand !” ai-je toujours pensé. J’avais pourtant monté 2-3 années en club mais je n’avais jamais pu trouver ma place, jamais pu être à l’aise… j’ai finalement cessé après une chute de trop qui m’a laissé légèrement handicapée à l’âge de 16 ans.

Et alors, en date du 31 janvier 2013, bingo : près de chez moi, un terrain va se libérer. La personne n’avait plus qu’un cheval à donner et je pourrais ensuite le louer et y mettre mes poneys. Fini le “petit jardin”, place au grand terrain. Une VRAIE vie de poneys. Mais pour ça, faut attendre que le cheval parte. il a 23 ans, ça va pas être de la tarte de donner ça (même moi, je l’ai pensé). On m’envoie la photo d’un cheval bai, bien en forme… qu’on me décrit gentil, doux et très professeur. Tout pour plaire et bon caractère. Je dis à la dame que si elle le désire, elle peut me le céder, il sera pas loin d’elle (et dans le cas où ça ne va pas, il est gratuit donc je pourrai facilement m’en débarrasser aussi après tout).

Mais bon, je voulais visiter le terrain aussi… voir le cheval. Parce que c’est bien beau un cheval à donner mais s’il est pas gentil… pas question qu’il fasse du mal à mes bébés !

La belle pâture ? Un dépotoir. De la boue, des ronces. Pas une trace d’herbe.

Le beau cheval ? Un truc. Beaucoup d’os et pour le reste, faut un peu chercher. En plus il est bai. Je n’ai jamais vraiment aimé cette robe. Rien pour plaire donc. La jument qui vit avec n’a pas meilleure mine non plus. Par la suite, j’apprendrai qu’ils n’ont pas vu beaucoup de nourriture ces dernières semaines… les ronces les ont aidé à survivre.

Il est grand, trop grand. Il est bai. Et puis, il me fait peur. Mais il a besoin d’aide. Et mon petit coeur se met à battre.

Si tu me promets de pas me faire de mal, je te promets des carottes. Et je ferai tout pour t’assurer une bonne fin de vie“.

Quand j’y repense, à tanguer comme un bateau  pour se maintenir debout avec le peu de forces qui lui restaient, je ne suis pas sûre qu’il aurait pu me faire le moindre mal. Mais les choses qu’on peut dire quand on a peur…

Peu de gens y ont cru, beaucoup m’ont trouvé folle. Je pouvais avoir tout ce que je voulais… et voilà que je choisissais le truc muche tout maigre, vieux et immontable. Moi, tout ce que j’en savais, c’est qu’il avait besoin d’aide, qu’il pouvait mourir à tout moment… et que l’idée qu’il meurt comme un malotrus pour mauvais soin me retournait l’estomac.

Il s’appelait Frédéric. Il avait 23 ans (le même âge que moi, voilà qui rendait la tâche facile pour se rappeler de son âge !) et de sa vie, il avait fait le club  et les concours de CSO. Il avait été confié par son manège depuis quelques mois pour sa retraite. Et quelle belle retraite que de pourrir dans un pré en plein hiver sans manger, à attendre que la mort vienne doucement vous chercher.

Personne n’a cru en nous, j’ai voulu croire en lui. On a mis le temps, les mois ont défilé… mais j’ai vu petit à petit cette bête immonde changer. Il devenait vif, sûr sur ces quatre pieds, il s’arrondissait petit à petit par endroit… avec beaucoup de difficulté mais il avait droit à tous les soins : véto, dentiste, maréchal, ostéopathe… Il était constamment rempli de vers, il avait du mal à grossir… des tracas constamment que ça soit sur sa nourriture, son bien-être ou d’autres choses.

Est-ce que je fais les choses correctement ? Où est-ce que je me plante ? Pourquoi il ne grossit pas pour de bon ?

Et entretemps, la bête immonde, vieille et moche dévoila un cheval d’une douceur et d’une gentillesse extrême. Il s’occupait de mes poneys, les éduquait, m’accueillait tel le Saint-Graal (mais bon, j’apportais la nourriture aussi !). Me voilà foutue, il m’avait touché. Quoi qu’il arrive, peu importe le gouffre financier dans lequel il m’envoyait chaque mois pour ses soins, je savais que l’idée “de m’en débarrasser” comme je l’avais originellement pensé était impossible.

Mais… tu vas faire quoi de ça ?”

J’avais enfin une réponse à cette question.

Je vais l’aimer… tout simplement.

Me voilà touchée par cet être que tout le monde rejetait. Parce qu’un cheval qu’on ne peut pas monter, ça ne sert à rien. C’est un gouffre pour lequel on ne peut tirer aucun plaisir. Voilà ce que me répondaient les gens. Ils ne comprenaient pas. Ils ne pouvaient pas comprendre ce que je pouvais trouver à ce cheval que je ne pouvais pas monter.

Monter. N’y a-t-il donc que ce mot dans la bouche des amoureux des chevaux ? Un cheval ne sert donc qu’à cela ?

J’en suis venue à découvrir l’horreur que vivent les chevaux devenus inutiles : l’abattoir pour les plus chanceux, “crever la gueule ouverte dans une prairie” pour les plus malchanceux.

J’ai décidé de me battre. De prouver à tous que ce n’est pas parce qu’il avait la vingtaine passé qu’un cheval méritait moins qu’un autre. Qu’ils avaient encore des choses à offrir, beaucoup d’enseignements.

Et tout cela, c’est à Frédéric que je le dois. C’est lui qui m’a fait découvrir un monde dont j’ignorais l’existence : l’amour inconditionnel du cheval, pour ce qu’il est et non ce qu’il doit offrir.

Ffrederic2rédéric, c’est une force de caractère, un battant comme je n’en avais jamais vu. Survivre à plus de 2 mois sans nourriture appropriée, sans couverture, d’abri ou d’eau potable en plein hiver sous la neige. Survivre pour se relever et vivre comme les autres chevaux, comme si de rien n’était, survivre à tous les malheurs auxquels il a dû faire face depuis qu’il était à mes côtés. Le 5 octobre, il a chuté dans une prairie où je l’avais mis en pension. Il est tombé dans un trou, dans une rivière. Il était coincé, il était épuisé… mais du haut de ses 25 ans, Frédéric a tenu le coup pendant 3h, couché sur les flancs, glacés jusqu’aux os pour finalement se relever. Et dans tous ces moments rudes et éprouvants, j’étais là pour l’accompagner. Pour lui donner les coups de pouces dont il avait besoin pour ressortir plus fort.

A partir de cet instant, les choses ont changé. J’ai vu le cheval de mon coeur, mon battant, s’éteindre à petit feu. Je n’ai pas voulu le voir, persuadée qu’il me faisait une déprime liée à l’hiver. Persuadée qu’avec l’arrivée du printemps, je retrouvais mon beau cheval au regard étincelant. Entretemps, il continuait de se laisser aller. Il maigrissait, devenait moins vif, plus “vieux râleur”,  me refusait les caresses. A partir de cet instant, les chutes sont devenues plus nombreuses. L’appel aux pompiers plus fréquents. Je ne désespérais pas, persuadée qu’il se relèverait à chaque fois comme il en a toujours eu l’habitude.

Frédéric s’est éteint ce 26 décembre 2014 après une énième chute, à l’âge de 25 ans. Il a été euthanasié dans sa prairie, entouré de ces deux fripouilles de poneys qu’il aimait tant, moi à ses côtés jusqu’au moment où il s’est endormi pour l’éternité.

Aimer inconditionnellement, c’est savoir accepter de les laisser partir quand vient le moment. Frédéric était épuisé de la vie. Il ne voulait plus. Nous nous sommes dis au revoir dans une dernière caresse pleine de promesses. Que je continuerai de me battre pour les chevaux inutiles. Pour lui et pour tous ces autres chevaux qui, chaque jour, finissent à l’abattoir ou meurent dans une prairie sans soins…. parce qu’ils sont, un jour, devenus inutiles aux yeux de ceux qui les ont autrefois aimé pour ce qu’ils pouvaient offrir.

27 commentaires

  1. Munier Claire Auteur décembre 30, 2014 (6:06 )

    Romina tu m’as tiré les larmes de yeux, tu es une personne formidable, Fred le savait, tu as tout fait pour lui, Bravo.

    • Denise Auteur janvier 1, 2015 (5:37 )

      Quelle générosité de COEUR vous avez eu!!…Si des chevaux laissés à eux-mêmes étaient sur votre chemin de Vie, comme ce fut pour Frédéric, ce serait un baume pour la perte de votre ami “FRED”!!!…Je vous le souhaite en 2015!!….Une Mamie passionnée depuis plus de 60 ans!!!

    • marie laure Auteur janvier 28, 2015 (9:32 )

      quel courage , bravo et merci pour lui, il en faut tellement des gens comme vous qui malheureusement sont peu !!!
      vous lui avez offert une seconde chance de partir heureux ,en recevant tout votre amour et votre passion, c’est tres beau !
      Moi qui est toujours voulu posséder un cheval, je ne l’ai jamais fait de peur de ne pas pouvoir l’assumer financierement et surtout moralement , si un jour il devait partir, je ne m’en remettrais pas , encore bravo

  2. Mélanie Auteur décembre 30, 2014 (6:46 )

    Romina je suis réellement triste d’apprendre que Frédéric s’en soit aller… je ne suis plus trop sur facebook et c’est par le biais de cet article que je l’apprends j’en suis désoler, tu t’en ai très bien occupée n’en doute jamais, tu as un grand coeur et il a pu vivre ses derniers instants heureux grâce à toi j’en suis certaine ! Tu as réaliser un très beau geste ce jour ou tu as décider de t’en occuper et même si c’est difficile au début dit toi qu’il a pu être heureux et que c’est le plus important que cela doit primer sur son décès… Je te le dit en connaissance de cause ayant perdu mon adorable chien l’année passée. Il faut savoir passer au delà de ton deuil et chérir tes deux autres poneys qui devront faire leurs deuil aussi (faut pas croire les chevaux aussi ont des sentiments mais je suis sur que tu le sais) heureusement qu’il y a des personnes comme toi

    Mélanie, cavalière qui aime les chevaux bien au delà de simplement les monter

  3. Marie Auteur décembre 30, 2014 (9:35 )

    Oua, il n’y a rien à dire sur ce beau texte. J’avoue que je suis en larme devant!

  4. Hervé Auteur décembre 31, 2014 (4:52 )

    Bonjour à toutes l’équipe,
    A Romina,
    Merci pour votre très touchante et belle lettre que j’ai relayé. Et merci aussi pour celle que vous êtes.
    Primum non nocere, Hervé.

  5. CRETIER Maryline Auteur décembre 31, 2014 (7:31 )

    Une histoire magnifique qui remet un peu les idées en place pour les vrais amoureux des chevaux..Vraiment bravo…Et je vous comprend oh combien..

  6. Mello Auteur décembre 31, 2014 (9:55 )

    Hello !
    Histoire magnifique et surtout émouvante =)
    Fighting pour la suite ….

  7. XHENCEVAL Auteur décembre 31, 2014 (3:06 )

    bravo à vous, je suis très émue en vous lisant
    continuez votre action, elle est utile

  8. Laury Auteur décembre 31, 2014 (3:20 )

    Je l’ai souvent entendue celle-là;un cheval inmontable ne sert à rien. Et tout ça de la part de gens qui disent aimer les chevaux. Le mien à 8 ans,j’ai essayé plusieurs dois de le monter et je me suis heurtée à un mur,j’ai enchaîné les chutes et les déceptions,jusqu’à ce qu’on lui détecte une défaillance à la colonne,imperceptible à l’oeil nu. On m’a dit qu’il était possible de le monté mais très peu,avec un équipement adapté,mais j’ai tout de suite compris que dans ce cas lui n’y prendrai aucuns plaisirs. Je me suis résignée,je l’ai mis dans une immense prairie,avec tout le confort nécessaire. Ou il s’est fait deux copines,deux petites anêsses. Il est heureux,et moi je suis heureuse de le voir ainsi. Il finira ses jours avec moi et même si on ne partage pas de grandes balades,on partage toute autre chose,une complicité basée sur l’amour d’un cheval à son maître et d’un maître à son cheval sans rien attendre d’autre en retour.
    Tu es une belle personne,courage pour la suite 🙂

  9. Ludivine Auteur décembre 31, 2014 (5:01 )

    Histoire très émouvante, qui m’en laisse les larmes aux yeux. comme quoi l’amour est plus fort que tout.
    Merci pour ce témoignage très touchant.
    Une pensée à tout ses chevaux qui nous aime malgré notre personnalité et à tout ceux qui sont au paradis.

    lulu

  10. zorba Auteur décembre 31, 2014 (6:18 )

    Les yeux troublés de larmes, j’ai moi aussi entendu cela! Rendez vous compte…. 3 chevaux que je ne monte pas. A quoi ils me servent alors? Bin a rien d’autre que d’être sur qu’au moins, ils ont a manger, a boire, sont vermifugés, ont des caresses, des grattouilles, ne partiront pas chez quelqu’un de brutal, ils ne servent a rien …. qu’a me donner du bonheur! Alors je vous comprends et je crains tellement ce moment fatal. Je suis très fière de vous. Que 2015 vous réserve de la joie, du bonheur.

  11. LAU buffalo Auteur janvier 1, 2015 (9:28 )

    quelle belle leçon vous nous avez donné là ….. j’ai aussi 2 chevaux dont un qui n’est plus monté (19 ans et déjà 9 séjours hospitaliers dont 2 ouvert complètement ! colliqueux!) mais quel bonheur de l’entendre tout les matins….quelle bonheur de m’être battue pour lui…..même si comme vous je redoute le jours ou…..
    Vous êtes une jeune femme remarquable …

  12. Anissa Auteur janvier 1, 2015 (11:30 )

    Votre histoire m as tellement toucher , vous êtes rare a penser comme sa malheureusement , vous pouvez être fière de vous et de votre cheval , il a finit sa vie bien Grace a vous . Je vous comprends j ai moi même mon plus vieux. Cheval en retraite avec moi et pour rien au monde je voudrais le laisse car je ne le monte plus … Il m as tellement apporte que c est comme sa il doit finir sa vie avec moi . Quand on prends des chevaux ils faut penser que c est pour la vie … Mais pas beaucoup les voit ainsi . Juste des confies pour certains cela devient triste de penser qu a des coupes et résultat .

  13. BOUQUET Auteur janvier 1, 2015 (12:59 )

    BRAVO !!!!!!!!!!!!!
    Une personne avec un coeur énorme comme il y’ en a si peu !
    Que d’ amour dans ce texte !
    Tout ce que moi-même je ressens pour tous ces pauvres animaux initules, quelque soit leurs races !
    Chats-chiens-chevaux etc …..
    Que de cruauté dans ce monde qui n’ est intéressé que par l’ argent !
    C’ est si bien exprimé, que je ne trouve même plus quoi rajouter !
    Tout est dit !
    Quel coeur !
    Vous êtes quelqu’ un de BIEN !!!!!!!!!

  14. marie régnier Auteur janvier 1, 2015 (7:57 )

    Bonsoir , je vous envoie toutes mes pensées positives dans ces moments douloureux .Votre cheval a pu finir ses derniers jours aimé pour lui tout simplement grâce à votre rencontre dans cette prairie qui était devenue son enfer …Votre histoire laisse à réfléchir . Marie R.

  15. JANTZEN Martine Auteur janvier 3, 2015 (4:04 )

    Pas grand-chose à dire, après cette lettre qui laisse sans voix et arrache des larmes, si ce n’est que vous êtes une très belle personne.

  16. lililou Auteur janvier 3, 2015 (8:23 )

    Bravo pour cet article pleins de vérité et d’amour…
    Bravo…

  17. vederine mp Auteur janvier 23, 2015 (9:29 )

    s’il y avait plus de gens comme toi, il y aurait bien moi de chevaux en souffrance … que dieu te protège!

  18. Mathilde d g Auteur janvier 27, 2015 (12:15 )

    merci pour ce beau temoignage!
    Jen pleure;)
    Je suis tellement touchee par ce que tu raconte! Depuis toute petite je reve de monter une ecurie pour accueillir tous ses chevaux que plus personne ne veut! Parce qu ils vallent tous quelque chose! J espere pouvoir realiser mon reve un jour!

  19. Pascale Auteur janvier 27, 2015 (6:37 )

    Merci………

  20. elise Auteur janvier 30, 2015 (10:10 )

    Juste waw ! Merci pour ce très beau témoignage qui m’arrache quelques larmes, et surtout merci pour ce fameux Frédéric et tous les chevaux “inutiles” que vous serez amenée à aider et aimer.
    Je suis moi même l’heureuse propriétaire d’une jument “inutile”, j’ai souvent essuyé les mêmes commentaires, mais je n’ai jamais vraiment réussi à trouver les mots pour y répondre, vous si. Tout cela, ce n’est pas de la sensiblerie, mais de la sensibilité, qui parfois peut mener à l’expérience magnifique qu’est l’amour inconditionnel.

  21. Sarah Auteur février 6, 2015 (5:34 )

    C’est beau, d’ailleurs je retiens mes larmes . …
    Mon cheval je l’ai eu avec moi de ces 4 ans à ces 26 ans, une belle histoire, une évidence, quand on a un cheval on le garde et ön le chouchoute même s’il n’est pas montable !!
    Qu’est ce que tu vas faire de ça !!
    Comme tu le dis si bien, tu vas l’aimer !!!
    Qu’elle belle réponse ….
    Merci pour ce beau témoignage
    Sarah

  22. Soubrier Auteur mars 9, 2015 (6:43 )

    Quelle joie, quel bonheur …merci pour tout ce que vous avez fait même si au bout du compte Frédéric est décédé mais avec vous. Vous avez décidé de l’aimer envers et contre tous et vous avez raison….
    Un bisous de la part de Doc et de moi pour Frédéric et vous

  23. Marie Roig-Pons Auteur mars 11, 2015 (11:56 )

    Salut Romina ,

    Je te connais grâce à notre super groupe de Cavalières fières .. et j’avais regardé quelques fois tes photos mais là …
    Wow ton texte, notamment la fin, m’a retourné. J’allais pour me coucher mais je n’ai plus du tout envie de dormir.
    Je n’ai pas pu empecher les larmes de couler. J’ai été très triste quand tu nous as appris que Fred était parti, mais là .. après avoir lu tout ça, c’est encore pire. Pire ? Oui et non, car c’est une magnifique histoire que celle que tu lui as offerte.
    Je ne t’en admire qu’encore plus.

    Bravo à toi, à lui, à vous deux, et merci pour lui.

  24. Delgrange Alexandre Auteur décembre 14, 2015 (8:18 )

    Romina
    Pas facile au réveille…
    Je me suis dit Nanou est une passionnée des animaux en général et des chevaux en particulier, surtout de son « Poney » qui est son véritable amour. Il va donc être « intéressant » de lire ce post…
    J’aime les animaux, mais à mon humble niveau et que je me souvienne, je ne pense pas avoir « monté » un cheval un jour… Comme beaucoup j’ai vu et revu « l’homme qui murmurait à l’oreille des Chevaux », beaucoup d’émotions mais ça reste un film…
    Concernant votre histoire, le souci est que j’ai eu du mal à lire votre texte !
    En effet, il m’a fallu faire des pauses, non pas lié à mon âge avancé, mais à mes yeux qui débordant de larmes m’empêchaient de continuer cette lecture pour le moins « Passionnante »
    Je dois dire que vous n’êtes pas simplement « généreuse », mais profondément Humaine et avec un grand H ! Vous avez une grandeur d’âme que peu, même avec beaucoup plus de vécu, n’ont et n’auront jamais.
    Donc merci à Nanou de nous faire pleurer pour des belles histoires comme la vôtre, et merci à vous pour cette leçon d’humanité.
    Comme disait Corneille « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.» => cette citation vous va à merveille, merci encore Romina.

  25. y.e Auteur janvier 11, 2016 (5:55 )

    moi aussi jai sauver un cheval sans soin dont maltraiter non montable il avait 30 tout le monde disait que va tu faire de sa je leur reponder pas et puis 4 mois sont passer et il et partie la haut jai resauve un loulou et tjr cette question revenait et maintenant il devient de plus en plus beau mais il a du mal a grossir 2 ans que je me bat pour lui mais aujourdhui avec ma jument on avance et tout les gens qui disser que cetter de la merde viennent me dire oh il et beau tu le monte je leur repobd non mais bientot et il rage 😉

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