Respecter ses capacités cognitives et son comportement oui, mais il est avant tout nécessaire de savoir quel comportement opte de manière naturelle un cheval ?
Les Equiétudes, première édition : Exercices pour le cavalier et le cheval / Conclusion
Pour une première, rien à dire… C’était une journée riche en enseignement, et en intervenants compétents. Evidemment, la journée étant courte, nous avons pu rester un peu sur notre faim sur certains aspects (notamment les démos de fitting), mais sur de tels sujets nous aurions pu y passer un week-end complet… Excellente mise en bouche donc.
Les Equiétudes, première édition : locomotion, saddle et bit fiting
La visualisation d’un cavalier avec des vêtements noirs + schéma du squelette est également très intéressante et permet de mieux réaliser l’impact de notre position sur le cheval. Car lorsque nous montons, le cheval impacte son cavalier et vice versa. Un bouquin sortira courant de l’année sur ce sujet, que j’attends avec impatience !
Equiétudes, première édition : Introduction et bien-être animal
Samedi 18/3 dernier, avaient lieu les Equiétudes, premier rassemblement pour le bien-être du cheval de sport (organisé par l’Association pour le Développement des Sciences Equines), aux Ecuries de Chantilly. Au programme, nombre d’intervenants reconnus.
Bien-être, relation Homme-Cheval, comportement : Sur quels principes se baser ? Le comité scientifique ISES nous guide.
Le comité organise chaque année un congrès international qui rassemble les chercheurs, techniciens, vétérinaires, professionnels du cheval, pendant lequel sont exposés les résultats des essais scientifiques menés, et pendant lequel les échanges et débats favorisent l’émergence d’idées.
Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 2 : du poulain au jeune cheval
Comme dans toute étape, expliquez les choses clairement à votre cheval, essayez de tourner l’apprentissage sous forme de jeu et surtout, récompensez à la seconde où il accepte/comprend, d’une façon ou d’une autre, ce que vous êtes en train de lui enseigner.
Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales
L’acceptation commence par le fait de s’accepter mutuellement, de passer du temps à s’apprivoiser, se connaître et voir si des liens se tissent ou non. Car comme dans toute relation, il y en a qui fonctionnent et d’autres pas. Ce n’est pas mal, mais il importe d’en avoir conscience plutôt que d’essayer d’aller contre. Cela ferait bien plus de mal que de bien, tant au cavalier qu’au cheval.
Conclusion générale
Pour s’assurer du respect d’un niveau correct du bien-être équin, il est donc nécessaire que les règles psychologiques de l’apprentissage animal soient appliquées lors de l’éducation et du management des chevaux. Ceci aura des effets positifs sur tous les sports et activités qui mettent en jeu le cheval, et cela permettra également de réduire la probabilité d’accidents.
Renforcement négatif et punition : une frontière floue
L’efficacité d’une punition dépend notamment de son intensité. Cela ne veut pas dire qu’une pleine puissance doit être utilisée, mais que son intensité doit être appropriée à ce cheval en particulier et à cette situation particulière. Un autre élément critique est l’intervalle de temps entre le comportement que l’on souhaite punir et l’administration de la punition. Plus cet intervalle est long, plus il y a de chance que la punition soit inefficace et ait uniquement des conséquences indésirables.
Conditionnement classique – Le risque de l’habituation
Le cavalier peut utiliser constamment un niveau de pression identique à celui que le cheval a associé à un certain comportement, mais en ne formulant aucune demande. Le cheval va alors s’habituer à ce niveau de pression constant dans sa bouche, ce qui crée un nouveau niveau de base de contact, plus élevé que le précédent. La pression perd alors son effet : les niveaux de pression des 2 stimuli sont si proches que le cheval ne peut plus les distinguer. Ainsi, il n’est plus capable de percevoir la différence entre la pression associée à un comportement spécifique et le niveau de base du contact avec la bouche qui au contraire n’a aucune signification pour lui.