Sevrage, partie 1 : cheval sauvage vs cheval domestique
Cet article est la partie 2 de 8 du dossier Le sevrage

Dans la nature, le sevrage est effectué par la mère, selon l’évolution démographique du troupeau.

Il n’est pas rare que les yearlings (poulains dans leur première année) continuent à téter jusqu’à la naissance du nouveau poulain : vers 8-9 mois, la mère rejettera de manière plus ou moins agressive le poulain de l’année précédente afin de réserver son lait à celui de l’année. Pour autant, si la jument n’est pas pleine, il est fréquent qu’elle laisse la possibilité au yearling de venir téter pendant une plus longue durée.

Les jeunes restent au sein du troupeau jusqu’à leurs 2 ou 3 ans, âge auquel ils seront soit chassés par l’étalon (pour les mâles) soit rejoindront un autre groupe pour éviter la consanguinité.

Sevrage : définitions

MarionIl est intéressant d’observer que le sevrage peut se faire sans que la mère soit séparée du poulain.

La diversification alimentaire commence bien avant cette période : le poulain nouveau-né passe au fur et à mesure d’une alimentation exclusivement lactée (avec l’importance du colostrum dans les premières heures de sa vie) à une alimentation à base d’herbes et d’écorces. Cette diversification est entraînée notamment par l’évolution de la mâchoire et des dents, qui permettent d’augmenter les sources de nutrition. Cette évolution varie selon les individus : il est donc central de savoir s’adapter à l’individu.

La période de sevrage devrait avoir lieu au minimum après la période dans laquelle le cheval a fini sa diversification alimentaire et donc de téter sa mère. Un jeune cheval ayant complètement fini sa transition alimentaire est souvent le synonyme d’une autonomie vis-à-vis de la mère, et de la possibilité de partir du troupeau.

Quid de nos chevaux domestiques ?

CherokeeIl est évident que la domestication millénaire de nos chevaux change la donne à de nombreux niveaux (mode de vie, exercice physique, alimentation, …).

Il est de plus en plus difficile de choisir la date du sevrage, notamment pour les chevaux de sport aux échéances de plus en plus rapprochées (courses, cycles classiques, etc.). La lactation mobilise également beaucoup d’énergie chez la jument, qu’elle soit pleine ou non : il est donc nécessaire de lui apporter  des apports de qualité tout au long de cette période (même si les apports nutritionnels de l’allaitement pour le poulain sont, à terme, quasiment nuls).

  • Quels sont les impacts des méthodes de sevrage ?
  • Quelles sont les recommandations à suivre afin de limiter le stress lié à la séparation ?

Nous étudierons ce sujet dans le prochain article, portant sur les options et les impacts du sevrage.

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