Mon cheval a de l’arthrose. Que faire ?

Mon cheval a de l’arthrose. Que faire ?

Nous sommes nombreux à être confrontés, au cours de notre vie de cavalier, à l’arthrose du cheval. Selon la ou les disciplines pratiquées, cela se traduit, entre autres, par des baisses de performance, des boiteries, et une souffrance souvent imperceptible du cheval.

Le problème c’est que contrairement à une croyance assez répandue, l’arthrose n’est en rien spécifiquement liée à l’age, « l’affection dégénérative articulaire » correspond de fait à une érosion, une destruction partiel ou complète des cartilages des articulations, et les causes peuvent être nombreuses. Si l’arthrose est une des principales cause de retrait des chevaux de courses, cette affection touche également les chevaux de loisir ou de sport.

 

Les symptômes de l’arthrose du cheval

L’arthrose chez le cheval s’inscrit dans un processus dégénératif en cercle vicieux : elle se maintient d’elle-même et les lésions sont irréversibles. De plus, une simple manifestation de boiterie ne permet pas toujours de confirmer la présence de cette condition complexe : divers facteurs peuvent être impliqués.

Cependant, l’arthrose peut être suspectée dans plusieurs cas, notamment si votre cheval :

  • Montre des signes de douleur lors de la manipulation d’une articulation,
  • Présente une raideur ou des craquements dans un membre lors de sa mobilisation,
  • Boite à froid avant tout effort,
  • Affiche une articulation chaude et/ou enflée.

En complément de ces signes peu spécifiques, d’autres plus évocateurs peuvent apparaître, comme une boiterie prononcée sur sol dur, améliorée à chaud, ou une flexion dynamique positive.

Les membres sont principalement affectés, mais le dos, surtout au niveau de la jonction thoraco-lombaire, est également concerné. Les articulations comme le boulet, le jarret et le genou sont particulièrement sensibles à l’arthrose car elles soutiennent continuellement le corps et sont exposées aux chocs.

Les principales causes de l’arthrose du cheval

L’arthrose chez le cheval est souvent causée par une combinaison de facteurs, et peut être primaire ou secondaire.

Dans l’arthrose primaire, le cartilage est « anormal », mais subit des contraintes « normales » en raison du travail du cheval.

Dans l’arthrose secondaire, le cartilage est « normal », mais les contraintes sont « anormales », comme dans le cas d’un choc articulaire à l’origine de l’arthrose.

Plusieurs facteurs prédisposent le cheval à l’arthrose :

Causes liés à la morphologie du cheval

  • La forme des articulations et les aplombs : Des aplombs incorrects (comme des déviations angulaires, telles que le varus ou le valgus, ou encore des chevaux panards, cagneux, avec des paturons trop longs ou très droits) augmentent les risques d’arthrose. Cela résulte d’une mauvaise répartition des forces sur le cartilage, créant ainsi une pression inégale.

  • La forme ou l’entretien des sabots : Un pied trop élevé à cause d’un entretien insuffisant ou une malformation (comme un pied bot), ainsi qu’un sabot trop long, favorisent également l’apparition d’arthrose en modifiant l’alignement des phalanges. De même, un parage asymétrique (un talon plus haut d’un côté) peut causer une pression excessive d’un côté de l’articulation.

  • La croissance : L’ostéochondrose, une anomalie de la formation osseuse pendant la croissance, peut entraîner la libération d’un fragment osseux dans l’articulation, provoquant inflammation et usure du cartilage. Si ces lésions peuvent être tolérées à court terme, elles aggravent l’arthrose avec l’âge et l’intensité du travail, pouvant aller jusqu’à la boiterie.

  • Le vieillissement : En vieillissant, la composition du cartilage change et le rend plus vulnérable, aggravant l’arthrose. De plus, l’arthrose étant un phénomène autoentretenu, les lésions s’accumulent au fil du temps, rendant la maladie plus sévère avec l’âge du cheval.

Causes liées au travail

  • Un excès de travail par rapport à ce que l’articulation peut supporter, notamment chez des chevaux trop jeunes ou après un traumatisme sans repos adéquat.
  • L’inflammation post-traumatique : Après un traumatisme articulaire, comme une entorse, l’articulation devient enflammée avec une surproduction de liquide synovial (molettes, vessigons). Plus l’inflammation dure, plus les chances d’arthrose augmentent en raison de l’étouffement du cartilage et de la dégradation de la membrane synoviale.

NB : Les entorses, étirements et luxations sont des facteurs majeurs de l’arthrose.

  • La fatigue : Un travail excessif ou une préparation insuffisante avant un effort peuvent provoquer de l’arthrose.
  • Le terrain d’évolution du cheval : Un sol souple réduit les contraintes articulaires par rapport à un sol dur, mais un sol trop profond peut entraîner des tendinites ou entorses.
  • Les conditions d’hébergement : drame du cheval moderne, le manque d’activité et l’enfermement en boxe 23h/24 est certainement l’une des causes majeures de nombreuses affections et notamment de l’arthrose.

Causes externes

  • Infections :  En cas d’infection bactérienne dans une articulation, à cause d’une plaie par exemple, les conséquences sur le cartilage peuvent être graves. De plus une infection articulaire est particulièrement complexe à soigner et le traitement passe en général par un lavage articulaire.
  • Médicaments : certains médicaments (lors d’infiltration notamment) peuvent être à l’origine d’arthrose chez le cheval.

C’est grave docteur ?

L’arthrose est irréversible, mais elle n’est pas une fatalité ! Il est tout à fait possible de soulager son cheval et de lui permettre de maintenir une activité régulière.

Traiter les causes

Comme chez l’homme, l’objectif est de ralentir la progression de l’arthrose afin de préserver le bien-être du cheval et d’éviter la perte de mobilité du membre ou de la zone touchée.

  • Contrairement à une idée reçue, l’arrêt complet de toute activité ne stoppe pas l’évolution de l’arthrose. Au contraire, cela peut accélérer la dégénérescence articulaire et intensifier la douleur chez le cheval.

Que faire alors ?

L’idéal est de maintenir une activité régulière, que ce soit à la monte ou à la marche en main, sur un terrain plat. Le repos total entraîne une perte musculaire, ce qui affaiblit les articulations. Il est donc crucial de préserver la forme physique du cheval et de surveiller son poids. Le pré est préférable au box, où l’animal reste souvent immobile.

En particulier chez les chevaux âgés, les meilleurs compléments pour soigner l’arthrose du cheval sont disponibles un peu partout et permettent au moins d’atténuer la douleur et d’apporter un peu de souplesse. En effet, bien que l’arthrose ne puisse pas être guérie, certaines mesures d’hygiène et de bien-être, comme une ferrure adaptée à la morphologie et au travail du cheval, aident à soulager les articulations.

Soulager la douleur

Pour atténuer la douleur, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les injections de corticoïdes ont longtemps été privilégiés. Ils apportent un soulagement lors des crises aiguës et améliorent le confort général de l’animal.

Cependant, les traitements actuels ne se limitent plus à cela. L’harpagophytum, un complément alimentaire, est également efficace comme antidouleur en cure. Des infiltrations d’acide hyaluronique, qui lubrifie et protège le cartilage, peuvent prévenir la détérioration.

Le bien connu Tildren, qui inhibe la résorption osseuse, a montré son efficacité pour ralentir l’évolution de l’arthrose, notamment au niveau du jarret. Mais soyons clairs : ce traitement coute une petite fortune.

Toutefois, avec l’avancée des connaissances, il apparait que certaines préparations à base de MSM, chondroitine et glucosamine (un précurseur du cartilage) ont donné de très bon résultats et ne présentent pas des couts exorbitants. C’est d’ailleurs la solution que j’avais choisie pour mon Hippocampe qui souffrait d’arthrose assez avancée sur les 4 membres ! Notons que ce sont les mêmes préparations que nous retrouvons dans les soins pour humains.

Les thérapies manuelles peuvent elles aider ?

Comme nous l’avons dit plus haut, l’arthrose ne se soigne pas à proprement parler. Elle s’atténue, se soulage, se retarde, mais ne se soigne pas. Une prévention efficace permet de retarder les effets dus aux causes externes ou à la morphologie du cheval. L’ostéopathie, la kiné ou la physiothérapie permettent d’apporter souplesse et mouvement notamment dans le cas d’activités répétitives et de contraintes régulières aux mêmes endroits. Comme pour l’humain, une activité variée et régulière permettent d’éviter des contraintes trop localisées et régulières pouvant entrainer un début d’arthrose. Les thérapies manuelles, même si elle ne pourront pas soigner l’arthrose permettront de fait de la retarder le plus possible. Un suivi régulier permet d’anticiper et d’apporter confort et bien être au cheval.

Conclusion

N’étant pas moi même vétérinaire ou spécialiste il m’est impossible de véritablement conseiller une solution plutôt qu’une autre, chaque cas est à étudier séparément. En France notamment il vous sera plus souvent conseillé de recourir à des traitements lourds et couteux de type Tildren. A titre personnel je considère que les traitements semi naturels (mais qui ont fait leur preuves) par une supplémentation à base de MSM sont plus respectueux (et à vrai dire bien moins chers…) notamment pour un cheval de loisir qui reste en activité relativement longtemps.

Matériel et équipement : quand la mode s’en mêle

Matériel et équipement : quand la mode s’en mêle

On aurait pu croire qu’une activité, certes parfois sportive, mais aussi technique que l’équitation aurait pu échapper aux « tendances » et à l’influence de la mode. Tout au contraire, la section « accessoires » des différents fournisseurs regorgent d’objets saisonniers, avec par exemple des bonnets spécifiques pour Noël, Pâques. Frontal à paillettes, tapis assortis, vêtements « marqués », même les accessoires de type licols, bridon ou même selles et harnachement subissent les assauts du marketing. Enfin, n’oublions pas les compétitions sportives et sérieuses où l’élégance joue un rôle important.

Le cavalier débutant peut se sentir perdu devant les différentes catégories d’équipement d’équitation : randonnées, CSO, dressage, mixtes, western, endurance, filets ou ennasures, hiver, été… que choisir quand on veut « simplement » se faire plaisir avec son cheval ? Le matériel de marque justifie-t-il son prix ? Qu’est-ce qui constitue l’équipement minimum ?

L’équipement minimum : la tenue du cavalier

Pour un vrai débutant, l’équipement minimum du cheval sera fourni par le club. Mais le cavalier doit acheter dès le début sa tenue :

  • une bombe, avant tout
  • un gilet de protection, qui n’est pas encore aussi courant que la bombe, mais qui le devrait.
  • un pantalon, qui permettrait d’éviter les blessures aux cuisses
  • une paire de chaussures adaptées, bottes ou boots

Les critères de choix, pour cette tenue, sont les mêmes que pour n’importe quel vêtement : il faut avant tout se sentir bien et prendre une taille qui permet de ne pas être serré sans flotter (car alors les ampoules s’installent). Pour les équipements de protection, bombe et gilet, la qualité est essentielle. On peut trouver des fabrications chinoises très bon marché qu’il faut impérativement fuir : éviter un traumatisme crânien ou un problème grave de vertèbres vaut bien d’investir quelques euros de plus.

Il faudra investir environ 50 € pour une bombe, 20 à 30 € pour des boots correctes qui feront quelques années avant de rendre l’âme.

L’équipement minimum pour le cheval

Une selle adaptée

« Adaptée » au type d’équitation et surtout à la morphologie du cheval sur lequel on va l’utiliser. Ce qui implique qu’on ait son cheval propre. Le profilage d’une selle rendra la monte beaucoup plus confortable pour le cavalier et le cheval. Il existe même des fabricants qui proposent des selles faites sur mesure, à des prix dépassant les 5.000 € !

A moins de faire de la compétition ou de l’équitation de type western, pour laquelle la selle spécialisée est absolument nécessaire, la selle mixte sera largement suffisante. La plupart des fabricants proposent aux boutiques une selle d’essai, que vous pouvez utiliser sur votre cheval. Cela permet de vérifier qu’elle vous convient autant qu’à votre monture.

Un tapis adapté et de qualité

Par rapport aux tapis de base, qui sont de simples rectangles, un tapis de qualité aura une forme plus ergonomique, en creux, qui suit la ligne du dos du cheval. Là encore, c’est plus confortable pour lui et le cavalier, et cela évite de nombreux problèmes. Le tapis sera aussi adapté à la température, particulièrement l’hiver.

Des étriers

Là encore, les étriers dépendent du type d’équitation que l’on souhaite pratiquer. Les étriers classiques conviennent à presque toutes les disciplines, sauf à l’équitation western. En compétition, particulièrement en CSO, on préférera des étriers articulés. Il existe aussi différents types d’étriers de sécurité, qui se détachent plus facilement en cas de chute, évitant au cavalier d’avoir une jambe coincée et de se retrouver traîné par son cheval. Le choix se fera donc en fonction de sa pratique et de sa sensibilité à la sécurité.

Les étriers de type western ou camarguais sont plus larges et procurent plus de confort, ils sont particulièrement adaptés à de longues journées de travail à cheval.

En synthèse, comment choisir son équipement ?

Il faut avoir un équipement adapté à sa pratique, en privilégiant le confort du cheval et du cavalier.

Plus on progresse en équitation, plus on passe de temps avec son cheval, plus l’équipement va se diversifier, se spécialiser, et plus on va vouloir se faire plaisir.

Les critères esthétiques on bien sûr leur importance : même sans participer à un concours d’élégance, on apprécie un cheval à la crinière bien brossée, nattée avec des rubans contrastés, on aime avoir un tapis de selle coordonné avec les jambières. Et pour soi-même, en dehors de l’entrainement, le choix de vêtements avant tout confortables, mais aussi esthétiques. Ils restent avant tout des vêtements de sport, qui doivent être faciles à porter et à entretenir.

Il reste à ne pas oublier que, si un bon cavalier a besoin d’un équipement adapté et de qualité, ce n’est pas l’équipement qui fait le cavalier. Du matériel, des vêtements et des accessoires de qualité accompagnent le cavalier mais ne remplacent ni l’entraînement ni la compétence.

 

Quel est le plus beau cheval du monde ?

Quel est le plus beau cheval du monde ?

Vaste question… Face à l’extraordinaire variété de races de chevaux, présentant d’innombrables robes et formes différentes, identifier « le plus beau » est une entreprise bien complexe ! Mais il est vrai tout de même que certaines races très connues, comme les PSA ou les Akhal Téké par exemple, correspondent à nos actuels goûts occidentaux. Mais puisque les goûts et les couleurs sont très subjectifs, par définition, nous voulons en cette fin d’année 2020 particulièrement troublée vous offrir un peu d’air frais et de rêve en découvrant une race particulièrement « belle » qui a failli disparaître il y a quelques décennies : l’Akhal Teke

Un cheval qui a de l’allure

akhal teke doreAu-delà de sa conformation svelte, élancée, ce cheval des steppes originaire du Turkménistan propose une variété de robes inégalée. Mais la plus connue – et la plus rare et recherchée donc – est la fameuse robe dorée, que seule cette race a développée. Nommée bulanaya en russe, cette « dorure » est en fait une déclinaison de la robe isabelle, due à la particularité de la peau du cheval et de ses poils très cours. Si vous souhaitez en savoir plus sur les plus beaux chevaux au monde, le site monde-du-cheval.com s’y est intéressé en recensant quelques races connues pour la beauté de leurs robes.

Bien que l’on trouve de nombreuses robes très variées chez les autres races, l’Akhal Téké est le seul à offrir cette variété dorée, et s’offre même le luxe de dorures différentes ! Or, argent, crème, un régal pour les yeux.

Déclinée en de nombreuses variantes !

La robe dorée se retrouve en de nombreuses variantes, allant du crème au « feu » ou même jusqu’à des robes à plusieurs couleurs, mêlant généralement le noir et une variante dorée. Feu, bai, crème, les variations sont infinies, car n’importe laquelle de ses robes peut avoir ce reflet métallique. Si vous disposez d’un tel cheval, n’oubliez pas de l’assurer afin de lui garantir les meilleurs soins, mais aussi de vous protéger.

Un cheval qui a du caractère

akhal teke galop

Mais le plus beau cheval du monde ne serait rien sans sa part mentale et émotionnelle, à laquelle nous sommes particulièrement attentifs ici. Et là encore, l’Akhal Teke se distingue par un mental fort, un caractère souvent bien trempé, mais d’une générosité sans pareil réputée au Turkménistan. Un autre point, qu’il partage d’ailleurs avec les PSA, c’est sa loyauté à toute épreuve. Certes longue à acquérir, mais une fois qu’on a gagné son respect et sa loyauté, la relation que l’on peut entretenir avec un tel cheval est en tous points exceptionnelle et unique.

Extrêmement vif, il n’est pas à laisser entre toutes les mains. Supérieurement intelligent, l’expérience d’un environnement naturel très hostile y est pour quelque chose ! il s’illustre particulièrement en « dressage », bien qu’il soit plus orienté course dans son pays natal. Sa conformation en fait un cheval particulièrement à l’aise avec les allures relevées et allongées. Ses allures naturelles sont en effet, sans formation, déjà sublimes !

 
 
Bien choisir son équipement. En ligne ca vaut le coup ?

Bien choisir son équipement. En ligne ca vaut le coup ?

L’étrange période que nous vivons en ces temps de pandémie a mis en exergue y compris dans les « unes » des différents journaux et magazines télé les différentes solutions pour aider les petits commerces ou même moyens.

L’achat en ligne il faut bien l’avouer, à changé notre monde, et celui de l’équitation en particulier. Plus besoin de se déplacer…

Mais quand vient le choix de son équipement d’équitation, la « magie » du commerce en ligne perd un peu de sa force face à la pléthore de magasins et un choix de matériel et/ou de produits. Surtout quand on est particulièrement sensible à une approche de l’équitation plus respectueuse et/ou naturelle, il faut bien admettre qu’il est facile de se perdre face à l’immensité de l’offre. Alors comment faire ?

Savoir ce qu’on cherche…

C’est paradoxalement LE souci avec une offre en ligne si gigantesque : tout est la. Oui mais si on ne sait pas précisément ce qu’on veut, il est facile de se tromper. Prenons un exemple concret (et connu) : un simple licol corde et son stick. Entre la chinoiserie à 5€ et le « kit officiel un tel » à 45€ comment s’y retrouver sans pouvoir toucher/tester le produit ?

C’est un peu différent pour les produits de soins et d’alimentation, ou le gros équipement, car l’offre est plutôt connue et détaillée (un van, un abris par exemple) et les fiches produits sur les sites sérieux relativement bien renseignées. Il est plus facile de faire un choix éclairé dans ce cas.

Savoir ce qu’on cherche suppose donc des recherches ou une connaissance préalables des produits, permettant alors simplement de trouver le bon magasin en ligne et de comparer éventuellement les prix, les frais divers etc… 

…Et faire attention à où l’on va !

Le commerce en ligne est malheureusement aussi LE lieu où les arnaques sont légion. Des services comme « Scamdoc » (gratuit) permettent d’avoir un premier avis sur le sérieux d’un site, même s’il est très imparfait et juge parfois « mal » de petites boutiques tout à fait sérieuses. Quoi qu’il en soit, la vigilance reste de mise et quelques contrôles simples permettent de se faire sans trop de risque possibles une opinion sur le sérieux du site :

  • Une boutique clairement identifiée, avec une adresse physique, un mail et un téléphone
  • La présence d’informations légales détaillées (identité, forme juridique, présence du SIRET, l’identification de l’entreprise pour la France)
  • Le respect des règles de confidentialité (accord pour les cookies, possibilité d’accès aux données récoltées)
  • D’une manière générale (même si très subjectif) la qualité globale du site. Un site « cocotte minute » témoigne du peu de soin apporté par le propriétaire à son commerce (images détaillées, fiches produits complètes,…)

Des offres parfois farfelues

Grand classique du commerce en ligne, souvent en « dropshipping Ali Express » (la commande que vous faites est en fait relayée directement au fournisseur Ali Express qui gère directement l’envoi), les offres de type « 75% de réduction pour encore 24h » !

Un minimum de bon sens fait que si vous regardez directement sur Ali Express vous trouverez votre produit non pas à 75% mais souvent encore moins cher en prix réel (bien que nous soyons assez peu touchés par ce phénomène dans le secteur équestre).

Ces sites intrusifs, à grand renfort de boites « pop up » annonçant des remises incroyables sont d’ailleurs assez souvent non français ou européens, créés sur des plateformes génériques à l’étranger et, signe qui ne trompe pas, généralement totalement anonymes !

Voilà une petite réflexion en ces temps de fêtes de fin d’années qui je l’espère vous permettra simplement d’être vigilant et de faire vos achats en toute tranquillité et éviter les ennuis dont nous n’avons franchement pas besoin en ce moment…

Alors bonnes fêtes à toutes et tous !

 

Assurer son cheval, une bonne idée ?

Assurer son cheval, une bonne idée ?

Pour paraphraser une citation bien connue, nous pouvons avec le recul prophétiser que « le 21ème siècle sera équestre ou ne sera pas ». Assez paradoxalement, le cheval, totalement tombé en désuétude pour le transport ou les opérations militaires, n’a jamais été aussi présent et le nombre d’équidés en France tout particulièrement dépasse largement le million malgré une tendance baissière ces dernières années. Etonnant non ?

On ne renonce jamais aux chevaux vous savez, ça fait dix mille ans que les humains tentent de dresser les chevaux. Chaque humain recommence avec chaque cheval, le même travail, la même aventure, difficile et périlleuse. Dix mille ans qu’on tombe, dix mille ans qu’on se relève, qu’on invente les voitures, qu’on invente les avions, et pourtant on continue à monter à cheval…

Danse avec lui

 

Les chevaux de loisir en plein essor

Danse avec luiNon on ne renonce jamais aux chevaux, mais en conséquence le rapport au cheval a profondément changé, et bien que son statut juridique d’animal dit « de rente » n’ait pas été modifié juridiquement, son statut réel lui a totalement évolué et il est clair qu’il est quasiment devenu aujourd’hui un « animal domestique ».

De fait l’équitation dite « de loisir » c’est généralisée, ce qui ne va pas sans poser pas mal de problèmes et  de questions. La première est de définir l’équitation de loisir. Pour faire simple, et pour illustrer mon propos je la définirais comme toute activité équestre non liée à la compétition officielle quelle que soit la discipline.

Ce qui n’empêche pas, du coup, de rencontrer des cavaliers « de loisir » de TRES haut niveau, en dressage ou en équitation d’extérieure par exemple, mais qui, déçus (ou écoeurés…) par l’équitation officielle et ses potentielles dérives préfèrent la discrétion et les rencontres informelles qui se multiplient.

equitation d'extérieur

Equitation de loisir ne signifie pas équitation au rabais, bien au contraire.

Cette question en soulève une autre, cruciale : qu’est ce qu’un cheval de loisir ? En soit çà ne veut pas dire grand chose, raison pour laquelle le fameux label « qualifications loisir » a été créé, et il faut bien avouer que cela a été un grand pas en avant face à une véritable foire d’empoigne dans le monde équin.

La méconnaissance du cheval, effarante, de nombreuses personne a engendré un grand « n’importe quoi » dont bien entendu les chevaux paient le prix fort, ou chacun y va de ses certitudes. Foire d’empoigne renforcée par la généralisation de l’usage des réseaux dits sociaux, sur lesquels l’image donnée est plus importante que tout et où les « conseils » les plus effrayants sont diffusés a qui veut les écouter. Les qualifications loisir sont définitivement un net progrès qui impliquent autant les éleveurs et professionnel, sur le plan de l’éducation du cheval, que les cavaliers même débutant, qui peuvent ainsi compter sur une monture « testée et approuvée ». Même si on pourrait aller plus loin notamment dans l’aspect éducation (par discipline), la base offerte par ces tests est indéniablement une avancée.

L’équitation de loisir, c’est un budget

Enfin une dernière question se pose dans ce monde équestre du loisir : celle du budget. Un cheval, il faut cesser de croire que « ça ne coute rien », que « j’y ais droit ». Hébergement, alimentation, transports, équipement, et surtout soin et entretien santé, non, définitivement non, l’équitation n’est pas (est ce un mal ?) accessible à tous, et demande bien plus qu’un engagement moral. Ne pas avoir les moyens de parer à un coup du sort, un problème vétérinaire, ou un accident, n’est pas à mon sens, éthiquement acceptable. Accueillir un cheval est une vraie responsabilité. Alors oui bien entendu, vous pouvez compter sur Cavalassur pour assurer votre cheval. C’est peut être même la meilleure idée qui soit, car assurer son cheval et son activité équestre permet justement de dégager le budget de réserve pour tout le reste, notamment l’amélioration de l’alimentation ou des conditions d’hébergement.

Les modes d’hébergement plus naturels du cheval ne sont pas exempts de risque d’accident…

D’ailleurs, une assurance permet aussi de parer aux aléas et problèmes rencontrés que ce soit durant les entrainements, les promenades en extérieur ou encore dans le pré. Il ne faut pas oublier en effet que toute activité en compétition officielle est couverte, mais dès lors que l’on monte dans le cadre du loisir, il n’y a plus aucune couverture. Ces assurances vont même jusqu’à prendre en charge les frais de pension en cas de licenciement du propriétaire !

Alors en attendant l’obligation d’une « capacité » pour héberger un cheval (il en faut une pour un raton laveur !), oui assurer son cheval est bien plus qu’une bonne idée. C’est la meilleure garantie, éthique, de bien être et de sécurité de votre cheval, qui ne risque donc plus de payer « les sabots cassés » en cas de coup dur…

Mon cheval a de l’arthrose…

Mon cheval a de l’arthrose…

Nombreux sont (hélas) les chevaux, qu’ils soient de sport ou de loisir, qui souffrent d’arthrose. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’age n’en est pas le seul responsable. En effet, l’activité habituelle peut provoquer des traumatismes parfois anodins en apparence, qui qui accumulés déclenchent peu à peu cette pathologie.

Soleil et canicule : tous aux abris !

Soleil et canicule : tous aux abris !

L’hébergement du cheval en extérieur, au pré ou en paddock paradise, ne s’improvise pas. Dans un cas comme dans l’autre, l’organisation des différentes zones est cruciale, afin de proposer au cheval des espaces dédiés suffisamment espacés pour permettre une activité permanente.

L’abri fait partie de ces équipements indispensables, à défaut d’avoir de beaux arbres offrant des zones d’ombre suffisantes. Les vagues de chaleur toujours plus intenses et fréquentes en Europe nous oblige à repenser la protection des chevaux.

Comment les protéger au mieux ?

  • Première remarque de bons sens (mais hélas parfois oubliée…), la mise à disposition PERMANENTE d’eau. Un cheval boit naturellement entre 20 et 40 litres d’eau par jour selon sa taille et son espèce, mais en cas de fortes chaleurs cela peut monter facilement à 100 litres par jour. La disponibilité d’un abreuvoir propre et une eau claire (mais pas trop fraiche afin d’éviter les coliques)  en permanence est la principale mesure à prendre.
  • Trouver un moyen de le protéger des insectes.
    La sudation est le principal moyen de régulation thermique du cheval. De fortes chaleurs entraineront donc une transpiration plus abondante, et cette eau salée est particulièrement appréciée des insectes. Dans certaines régions, la chemise anti insecte peut s’avérer indispensable.
  • Abri pour cheval avec distributeur à foinOffrir des zones d’ombre suffisantes
    Si vous n’avez pas d’arbre ou de végétation suffisante, construire un un abri pour cheval est indispensable. Pensez à une installation suffisamment solide si vous le faites vous même, mais il existe sur le marché de nombreuses solutions abordables, dès fois même équipées d’une petite remise/distributeur à foin.

Que faire en cas de coup de chaleur ?

Malgré toutes ces précautions votre cheval pourrait être victime d’un coup de chaleur, du fait des périodes de canicule. C’est rare mais ça arrive. Durant ces périodes il est fondamental de surveiller de près votre cheval afin de pouvoir identifier immédiatement le potentiel coup de chaleur et  réagir au plus vite.

Les symptômes :

  • Transpiration anormale ou pas de transpiration du tout
  • Comportement hébétés (tête basse, oeil fixe, désorientation)
  • Respiration accélérée
  • Pouls très rapide

Si rien n’est fait, les symptômes peuvent s’aggraver : le cheval titube, il perd connaissance et s’écroule au sol !

Actions à mener :

Au travail :

Arrêter immédiatement le cheval, le desseller et le débrider. Cela va sans dire mais il faut être suffisamment attentif pour déceler les premiers symptômes et ne pas forcer le cheval.

Dans tous les cas :

Le plus important et urgent est de rafraichir votre cheval en l’arrosant délicatement avec de l’eau non glacée, sur la tête, l’encolure, le poitrail et les membres, en insistant bien sur la nuque (centre nerveux important).

L’idéal est également de masser le cheval afin de favoriser la circulation sanguine.

Et bien entendu, le faire boire à volonté, toujours de l’eau non glacée et même pas trop froide.

Et lui faire boire de l’eau à volonté pas trop froide

Il s’agit là de quelques mesures d’urgence, qui ne peuvent se substituer à l’action d’un vétérinaire qu’il faut faire intervenir dans les plus brefs délais si les symptômes perdurent !

La conclusion s’impose un peu d’elle même : laissons les chevaux tranquilles, et surtout à l’ombre et avec de l’eau en permanence durant les périodes de forte chaleur !

Haras nationaux : quel avenir ?

Haras nationaux : quel avenir ?

Le développement des activités de loisir, de spectacle équestre suscitent désormais un intérêt grandissant, peut âtre aidé d’ailleurs par le cinéma et les nombreux films ayant pour personnage principal un cheval. Les anciens haras nationaux pourraient ils prendre ce tournant ?

Préparation du cheval athlète : les compléments en question

Préparation du cheval athlète : les compléments en question

L’une de mes préoccupations principales durant toutes ces années avec mon fidèle compagnon a été l’alimentation. Ou, plus précisément, comment faire pour apporter a ce cheval une alimentation réellement adaptée à ses besoins, au plus proche de l’alimentation normale et naturelle pour un cheval.

Une offre abondante mais…

Malgré une offre sur le marché en apparence abondante, en réalité la lecture des étiquettes dès lors qu’on se tourne vers les industriels donne le tournis. Fort heureusement il en existe pas mal qui font « bien les choses », et propose des aliments réellement adaptés, offrant des équilibres solides en terme d’apport protéiniques, glucidiques et sels minéraux notamment. De même que pas mal de labo, à l’instar du spécialiste français en la matière Elytholab , qui proposent des produits réellement naturels (et non dopant). Mais sincèrement, cela n’a pas été simple. Alors bien sur je me suis plongé dans « LE Wolter », la bible de référence en matière d’alimentation équine.

Alimentation du cheval
  • alimentation|cheval|9782855572659
  • WOLTER-R+BARRE-C+BENOIT-P
  • Éditeur: France Agricole
  • Édition no. 3 (10/15/2014)
  • Broché: 401 pages

Ou comment tout faire de travers en croyant bien faire. C’est fréquent, et mes rapports avec les chevaux ont été jalonnés de ces questionnements permanents.

Et les ennuis alors commencèrent, car n’ayant pas ou je réside accès à une offre correcte en terme d’alimentation (pas de foin, fourrage de basse qualité, habitude du tout céréales, etc), il m’a fallu jongler avec ce qui était disponible sur place. Et donc, supplémenter d’une manière ou d’une autre. Dans mon cas c’était simple, une pierre à lécher et un aliment correct finalement trouvé, adaptés à une activité moyenne ont suffi. Mais qu’en est il du cheval sportif, dans le cadre de compétitions, et tout particulièrement des chevaux de course, d’endurance ou classiques ? Pas simple. D’autant moins simple qu’il ne s’agit pas d’apport ponctuels, mais bien d’une alimentation globale, permanente, et ce depuis le plus jeune age.

Préparation physique. Mais n’oublions pas le mental…

Le développement depuis ces 20/25 dernières années des approches alternatives du cheval on largement mis l’accent sur la relation au cheval. Ces approches (finalement pas si alternatives que ça, en fait) ont remis au gout du jour avec bonheur le travail au sol, tombé en désuétude depuis le début du 20eme siècle, mais aussi un souci plus sérieux du bien être global du cheval, et par voie de conséquence une attention particulière portée à l’équilibre alimentaire. Cela va de paire avec l’aspect purement relationnel, une alimentation saine et équilibrée en sels minéraux et oligo-éléments notamment, mais pas uniquement.

hippo en place

Une alimentation équilibrée pour un moral d’acier !

La préparation mentale et physique du cheval est liée à l’alimentation, sur le vieux principe que « ton aliment soit ton médicament ». Les chevaux de sport, appelés à des efforts parfois intenses, requièrent de fait une attention plus grande sur les deux plans. Un cheval « triste » et affamé ne gagnera pas une course, pas besoin d’étude pointue pour le comprendre.

Mon but dans cette petite réflexion est donc double. D’abord inviter tout un chacun, propriétaire ou simple cavalier, à sans cesse, toujours et encore, s’informer sur des bases solides et reconnues, scientifiques, afin de développer son savoir en permanence. Quitte à casser croyances et idées préconçues, c’est d’abord au cheval qu’il faut s’adapter et pas le contraire.

Ensuite toujours se renseigner solidement sur les différents fournisseurs de quels que produits que ce soient, le marketing « alternatif » pouvant facilement entrainer des dérives sur des bases émotionnelles qui peuvent s’avérer fort éloignées des faits scientifiques et des réels besoins d’un cheval.

N’est-ce pas la raison d’être de ce site ?

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