Plusieurs études chez les rongeurs ont montré que les performances cognitives des animaux varient en fonction du tempérament des individus. Qu’en est-il chez les chevaux ? Cette question présente un intérêt majeur puisque ces connaissances permettraient de personnaliser les conditions d’apprentissage en fonction du tempérament de chaque cheval.
Le stress module les performances d’un apprentissage instrumental en interaction avec le tempérament chez les chevaux
Le tempérament ne semble pas influencer les capacités d’apprentissage en situation non stressante. Par contre, une situation stressante révèle l’influence du tempérament et altère les capacités d’apprentissage de manière plus importante chez les chevaux peureux.
Stress et tempérament influencent les performances de la mémoire de travail vis-à-vis de la nourriture chez les chevaux
Cette étude illustre le fait que dans un environnement changeant, le même cheval peut être avantagé ou désavantagé par son tempérament en fonction du niveau de stress de l’environnement. En effet, le stress inverse l’influence de la peur sur les performances de la mémoire de travail.
Le tempérament module les comportements contrôlés par des signaux externes (type clicker-training)
Tout d’abord, cette étude prouve que le transfert d’un conditionnement pavlovien vers un conditionnement instrumental existe chez le cheval. Elle montre également que l’influence de signaux externes sur les comportements individuels dépend du tempérament des individus. Ces résultats pourraient donc permettre de mieux comprendre et utiliser les méthodes d’apprentissage telles que le clicker training.
Tempérament et apprentissage : Conclusion générale
Attention à ce que l’on fait ‘subir’ au cheval après le travail : douche stressante, transport en camion, isolement social, etc., sont autant d’évènements qui peuvent interférer avec ce que l’on vient de lui apprendre.