Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

L’acceptation commence par le fait de s’accepter mutuellement, de passer du temps à s’apprivoiser, se connaître et voir si des liens se tissent ou non. Car comme dans toute relation, il y en a qui fonctionnent et d’autres pas. Ce n’est pas mal, mais il importe d’en avoir conscience plutôt que d’essayer d’aller contre. Cela ferait bien plus de mal que de bien, tant au cavalier qu’au cheval.

Conclusions Finales

Conclusions Finales

Cette recherche soutient l’idée qu’un répertoire avancé et sophistiqué en communication a été sélectionné chez les espèces sociales, en réponses aux challenges auxquels ils font face dans un environnement social.

Mécanismes sous-jacents à la cognition sociale et à la communication

Mécanismes sous-jacents à la cognition sociale et à la communication

Dans les études évoquées précédemment, nous avons pu observer que les chevaux ont également des comportements miroirs (et multimodaux) face à des expressions faciales ou des vocalisations à portée émotionnelle. Les différentes études évoquées font pencher la balance vers la présence de neurones miroirs multimodaux chez le cheval, car capables d’adapter leur expression faciale émotionnelle à celle perçue (et donc d’avoir un possible transfert émotionnel, pour le moment non démontré formellement). Il est toutefois possible que ces réactions soient liées à un apprentissage.

Les yeux et oreilles sont des indicateurs visuels de l’attention chez le cheval domestique

Les yeux et oreilles sont des indicateurs visuels de l’attention chez le cheval domestique

Les chevaux sont sensibles à l’état d’attention d’un congénère, et sont donc capables de reconnaître leur capacité à sentir l’attention d’un prédateur sur eux ayant déjà été démontrée. Dans l’étude, les chevaux ont été capables de prendre des décisions alimentaires selon l’attention, ou non, du stimuli : les informations transmises par les yeux ainsi que les oreilles sont capitales dans la compréhension de leur environnement.

Le transfert des informations émotionelles chez le cheval

Le transfert des informations émotionelles chez le cheval

Cette représentation audiomotrice est particulièrement étudié chez l’Homme : lorsque nous adoptons des postures émotionnelles/expressions faciales, nous avons tendance à ressentir l’émotion associée. Cette cohérence d’état émotionnelle, ainsi que sa transmission/contagion, est un autre mécanisme crucial pour la compréhension des émotions/état intérieurs d’autres humains, et permet la mise en place de comportements sociaux complexes tels que l’empathie et l’altruisme.

La méthode de travail EquiFACT

La méthode de travail EquiFACT

Chaque action faciale est définie comme une « unité d’action (UA) », au nombre de 17 (par comparaison l’Homme en compte 27, alors que le chimpanzés 13 et le chien 16). Cette méthode permet de comparer à travers des espèces les moyens, fonctions et évolutions du comportement de communication.

Le tempérament module les comportements contrôlés par des signaux externes (type clicker-training)

Le tempérament module les comportements contrôlés par des signaux externes (type clicker-training)

Tout d’abord, cette étude prouve que le transfert d’un conditionnement pavlovien vers un conditionnement instrumental existe chez le cheval. Elle montre également que l’influence de signaux externes sur les comportements individuels dépend du tempérament des individus. Ces résultats pourraient donc permettre de mieux comprendre et utiliser les méthodes d’apprentissage telles que le clicker training.

Le leadership est-il un concept fiable chez le Cheval ?

Le leadership est-il un concept fiable chez le Cheval ?

Les récentes recherches soulignent que l’existence de processus distribués entre les individus semble être la norme pour les mouvements de groupe chez les animaux, et que la prise de décision a lieu avant et après le départ. Le leadership concentré sur un seul individu apparait donc comme un cas extrême parmi le continuum des processus de prises de décision qui s’étend depuis le contrôle par un seul individu jusqu’à un partage égal des décisions entre les membres d’un groupe.

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