Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

L’acceptation commence par le fait de s’accepter mutuellement, de passer du temps à s’apprivoiser, se connaître et voir si des liens se tissent ou non. Car comme dans toute relation, il y en a qui fonctionnent et d’autres pas. Ce n’est pas mal, mais il importe d’en avoir conscience plutôt que d’essayer d’aller contre. Cela ferait bien plus de mal que de bien, tant au cavalier qu’au cheval.

Apprentissage associatif et non-associatif lors de l’éducation du cheval : quelles conséquences pour son bien-être ?

Apprentissage associatif et non-associatif lors de l’éducation du cheval : quelles conséquences pour son bien-être ?

Cependant, les relations homme-cheval sont complexes et la communication entre les chevaux et les humains n’a pas encore été développée avec précision. En effet, bien que l’apprentissage chez le cheval soit l’objet de nombreux articles scientifiques, l’équitation est aujourd’hui encore le sport avec le plus grand nombre d’accidents, et un pourcentage significatif de chevaux sont vendus ou abattus à cause de problèmes comportementaux

Conclusions Finales

Conclusions Finales

Cette recherche soutient l’idée qu’un répertoire avancé et sophistiqué en communication a été sélectionné chez les espèces sociales, en réponses aux challenges auxquels ils font face dans un environnement social.

Mécanismes sous-jacents à la cognition sociale et à la communication

Mécanismes sous-jacents à la cognition sociale et à la communication

Dans les études évoquées précédemment, nous avons pu observer que les chevaux ont également des comportements miroirs (et multimodaux) face à des expressions faciales ou des vocalisations à portée émotionnelle. Les différentes études évoquées font pencher la balance vers la présence de neurones miroirs multimodaux chez le cheval, car capables d’adapter leur expression faciale émotionnelle à celle perçue (et donc d’avoir un possible transfert émotionnel, pour le moment non démontré formellement). Il est toutefois possible que ces réactions soient liées à un apprentissage.

Pourquoi le sans mors ?

Pourquoi le sans mors ?

Le travail est le même, ça me prend peut être un peu plus de temps sans mors (mais j’ai le temps puis on dit bien que qui veut gagner du temps doit savoir en perdre!) … Et surtout ça me permet aussi d’apprendre et de bien comprendre ce que je fais… En fait, c’est pour moi également une façon de pouvoir avancer toute seule en restant dans le « juste », en m’appliquant à bien utiliser mon corps plutôt que de chercher à travailler sur l’attitude du devant. Il est bien plus facile de tricher avec un mors que sans…

Introduction : vers un débourrage respectueux et adapté

Introduction : vers un débourrage respectueux et adapté

La clé du travail d’acceptation est de comprendre que, ce qui se joue ici, est la mise en place d’un langage commun, ni tout à fait humain, ni tout à fait cheval. L’acceptation est bilatérale : tant l’Homme que le cheval auront des choses à accepter et à apprendre. Ouvrir la porte à un tel dialogue est une merveilleuse aventure qui commence et de laquelle on tire énormément d’apprentissages…si on est prêt à se laisser entraîner.

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