Comme dans toute étape, expliquez les choses clairement à votre cheval, essayez de tourner l’apprentissage sous forme de jeu et surtout, récompensez à la seconde où il accepte/comprend, d’une façon ou d’une autre, ce que vous êtes en train de lui enseigner.
Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales
L’acceptation commence par le fait de s’accepter mutuellement, de passer du temps à s’apprivoiser, se connaître et voir si des liens se tissent ou non. Car comme dans toute relation, il y en a qui fonctionnent et d’autres pas. Ce n’est pas mal, mais il importe d’en avoir conscience plutôt que d’essayer d’aller contre. Cela ferait bien plus de mal que de bien, tant au cavalier qu’au cheval.
Les yeux et oreilles sont des indicateurs visuels de l’attention chez le cheval domestique
Les chevaux sont sensibles à l’état d’attention d’un congénère, et sont donc capables de reconnaître leur capacité à sentir l’attention d’un prédateur sur eux ayant déjà été démontrée. Dans l’étude, les chevaux ont été capables de prendre des décisions alimentaires selon l’attention, ou non, du stimuli : les informations transmises par les yeux ainsi que les oreilles sont capitales dans la compréhension de leur environnement.
Introduction : vers un débourrage respectueux et adapté
La clé du travail d’acceptation est de comprendre que, ce qui se joue ici, est la mise en place d’un langage commun, ni tout à fait humain, ni tout à fait cheval. L’acceptation est bilatérale : tant l’Homme que le cheval auront des choses à accepter et à apprendre. Ouvrir la porte à un tel dialogue est une merveilleuse aventure qui commence et de laquelle on tire énormément d’apprentissages…si on est prêt à se laisser entraîner.
Vers une relation plus sécuritaire et respectueuse du Cheval
Nous vous proposons aujourd’hui la traduction d’une étude suédoise traitant des relations entre la sécurité humaine et la manipulation du cheval. En effet, elle permet de faire une synthèse des points de vue équin (perception, capacité d’apprentissage, personnalité) et humain (compréhension, comportement). Cette étude permet donc de s’orienter vers une relation plus sécuritaire et respectueuse du bien-être équin.
Quand j’ai mis pied à terre
Apprendre à rester à pied est sans aucun doute ce qu’il y a de plus enrichissant pour le -futur cavalier comme pour le cheval. Indubitablement, prendre du temps permet d’en gagner à long terme. Connaissance, conscience et confiance sont indispensables à une relation homme-cheval saine et solide, c’est la porte vers une équitation harmonieuse, respectueuse et respectable, optimisant les performances physiques et psychologiques du cheval comme du cavalier quelque soit la discipline préparée.
On a testé pour vous: «L’agilité emotionnelle», avec C. Dreyer
Le cheval aime avant tout la cohérence émotionnelle, c’est à dire que nous exprimions nos émotions telles qu’elles sont sans essayer de les cacher, de les contrôler ou de les changer. Dès lors que nous tentons de cacher notre peur, tristesse, colère ou toute autre émotion, nous devenons émotionnellement incohérents : notre énergie et nos actes ne sont plus en accord.
De l’inutilité des enrênements
Se tourner vers une équitation « alternative » demande de laisser au placard les outils de contrainte que nous utilisons dans notre tradition (bride, éperons, cravaches, enrenements), tout simplement car nous partons du principe que nous devons réellement écouter notre cheval. Celui-ci sait par essence se placer, se porter et effectuer n’importe quel exercice que nous pourrions lui donner. Le cheval est juste et a toujours raison. Pouvons-nous en dire autant?