Suite des recommandations de l’ISES concernant l’entrainement du cheval

Suite des recommandations de l’ISES concernant l’entrainement du cheval

Lorsque vous enseignez de nouveaux comportements, il faut que vous utilisiez les mêmes signaux (même position de votre corps, même attitude envers votre cheval) et qu’ils soient instaurés dans le même environnement (même matériel, même lieu, même personne). Cela limitera le stress puisque un environnement constant rassure le cheval.

Résultats de l’étude 2 : pour aller plus loin

Résultats de l’étude 2 : pour aller plus loin

De ce fait, il faut bien veiller à différencier des oreilles en arrière, orientées vers le manipulateur et des oreilles plaquées en arrière, signe d’inconfort bien connu chez le cheval. Les oreilles en arrière retrouvées chez les pouliches du lot Optimisé ne sont pas plaquées sur la nuque, mais seulement orientées en arrière. Celles-ci restent orientées en arrière longtemps, le temps des caresses faites par le manipulateur. Celles que l’on retrouve chez les pouliches du lot Standard sont plaquées en arrière proche ou sur la nuque et souvent de façon brève, lors du passage de la brosse sur une zone du corps du cheval.

Conclusions de l’étude 2

Conclusions de l’étude 2

En revanche, la manipulation retrouvée dans les centres équestres amène rapidement au développement de comportements négatifs qui peuvent parfois s’avérer dangereux et être à l’origine d’accidents lors de menaces par exemple. Ces animaux sont également plus stressés lors de manipulations vétérinaires, ce qui peut encore une fois être source d’accidents.

Résultats de l’étude n°2

Résultats de l’étude n°2

Ainsi, le pansage de façon Standard mène à un inconfort certain pour le cheval et peut présenter un danger pour le cavalier. En revanche, s’il est fait de façon Optimisée, le cheval cherche le contact du cavalier et se révèle moins dangereux.

Etude 2 : quel type de pansage privilégier ?

Etude 2 : quel type de pansage privilégier ?

Afin de contrer ce manque de sensibilisation et donc de former les cavaliers à la pratique du pansage, une deuxième étude a été lancée et financée par le Conseil Scientifique de l’IFCE en 2016, dirigée par Léa Lansade. Cette étude confrontait deux méthodes de pansage afin de déterminer s’il y a une réelle différence comportementale et émotionnelle lorsque l’on change la façon de brosser et de poser l’équipement.

Etude 1 : pratiques de pansage et sécurité

Etude 1 : pratiques de pansage et sécurité

Cette étude a ainsi permis de souligner que le pansage est plus souvent une source d’inconfort pour les chevaux qu’un moment agréable, qu’il n’y a pas d’amélioration de la pratique avec l’expérience, probablement parce qu’on y accorde peu d’importance et qu’il n’y a pas ou presque de sensibilisation à la pratique, ce qui peut permettre en partie d’expliquer le taux d’accidents à pied. Il y a donc un besoin non négligeable de sensibiliser et former les cavaliers à l’impact du pansage sur leur cheval.