Assurer son cheval, une bonne idée ?

Assurer son cheval, une bonne idée ?

Pour paraphraser une citation bien connue, nous pouvons avec le recul prophétiser que « le 21ème siècle sera équestre ou ne sera pas ». Assez paradoxalement, le cheval, totalement tombé en désuétude pour le transport ou les opérations militaires, n’a jamais été aussi présent et le nombre d’équidés en France tout particulièrement dépasse largement le million malgré une tendance baissière ces dernières années. Etonnant non ?

On ne renonce jamais aux chevaux vous savez, ça fait dix mille ans que les humains tentent de dresser les chevaux. Chaque humain recommence avec chaque cheval, le même travail, la même aventure, difficile et périlleuse. Dix mille ans qu’on tombe, dix mille ans qu’on se relève, qu’on invente les voitures, qu’on invente les avions, et pourtant on continue à monter à cheval…

Danse avec lui

 

Les chevaux de loisir en plein essor

Danse avec luiNon on ne renonce jamais aux chevaux, mais en conséquence le rapport au cheval a profondément changé, et bien que son statut juridique d’animal dit « de rente » n’ait pas été modifié juridiquement, son statut réel lui a totalement évolué et il est clair qu’il est quasiment devenu aujourd’hui un « animal domestique ».

De fait l’équitation dite « de loisir » c’est généralisée, ce qui ne va pas sans poser pas mal de problèmes et  de questions. La première est de définir l’équitation de loisir. Pour faire simple, et pour illustrer mon propos je la définirais comme toute activité équestre non liée à la compétition officielle quelle que soit la discipline.

Ce qui n’empêche pas, du coup, de rencontrer des cavaliers « de loisir » de TRES haut niveau, en dressage ou en équitation d’extérieure par exemple, mais qui, déçus (ou écoeurés…) par l’équitation officielle et ses potentielles dérives préfèrent la discrétion et les rencontres informelles qui se multiplient.

equitation d'extérieur

Equitation de loisir ne signifie pas équitation au rabais, bien au contraire.

Cette question en soulève une autre, cruciale : qu’est ce qu’un cheval de loisir ? En soit çà ne veut pas dire grand chose, raison pour laquelle le fameux label « qualifications loisir » a été créé, et il faut bien avouer que cela a été un grand pas en avant face à une véritable foire d’empoigne dans le monde équin.

La méconnaissance du cheval, effarante, de nombreuses personne a engendré un grand « n’importe quoi » dont bien entendu les chevaux paient le prix fort, ou chacun y va de ses certitudes. Foire d’empoigne renforcée par la généralisation de l’usage des réseaux dits sociaux, sur lesquels l’image donnée est plus importante que tout et où les « conseils » les plus effrayants sont diffusés a qui veut les écouter. Les qualifications loisir sont définitivement un net progrès qui impliquent autant les éleveurs et professionnel, sur le plan de l’éducation du cheval, que les cavaliers même débutant, qui peuvent ainsi compter sur une monture « testée et approuvée ». Même si on pourrait aller plus loin notamment dans l’aspect éducation (par discipline), la base offerte par ces tests est indéniablement une avancée.

L’équitation de loisir, c’est un budget

Enfin une dernière question se pose dans ce monde équestre du loisir : celle du budget. Un cheval, il faut cesser de croire que « ça ne coute rien », que « j’y ais droit ». Hébergement, alimentation, transports, équipement, et surtout soin et entretien santé, non, définitivement non, l’équitation n’est pas (est ce un mal ?) accessible à tous, et demande bien plus qu’un engagement moral. Ne pas avoir les moyens de parer à un coup du sort, un problème vétérinaire, ou un accident, n’est pas à mon sens, éthiquement acceptable. Accueillir un cheval est une vraie responsabilité. Alors oui bien entendu, vous pouvez compter sur Cavalassur pour assurer votre cheval. C’est peut être même la meilleure idée qui soit, car assurer son cheval et son activité équestre permet justement de dégager le budget de réserve pour tout le reste, notamment l’amélioration de l’alimentation ou des conditions d’hébergement.

Les modes d’hébergement plus naturels du cheval ne sont pas exempts de risque d’accident…

D’ailleurs, une assurance permet aussi de parer aux aléas et problèmes rencontrés que ce soit durant les entrainements, les promenades en extérieur ou encore dans le pré. Il ne faut pas oublier en effet que toute activité en compétition officielle est couverte, mais dès lors que l’on monte dans le cadre du loisir, il n’y a plus aucune couverture. Ces assurances vont même jusqu’à prendre en charge les frais de pension en cas de licenciement du propriétaire !

Alors en attendant l’obligation d’une « capacité » pour héberger un cheval (il en faut une pour un raton laveur !), oui assurer son cheval est bien plus qu’une bonne idée. C’est la meilleure garantie, éthique, de bien être et de sécurité de votre cheval, qui ne risque donc plus de payer « les sabots cassés » en cas de coup dur…

Les Equiétudes, première édition : Exercices pour le cavalier et le cheval / Conclusion

Les Equiétudes, première édition : Exercices pour le cavalier et le cheval / Conclusion

Pour une première, rien à dire… C’était une journée riche en enseignement, et en intervenants compétents. Evidemment, la journée étant courte, nous avons pu rester un peu sur notre faim sur certains aspects (notamment les démos de fitting), mais sur de tels sujets nous aurions pu y passer un week-end complet… Excellente mise en bouche donc.

Les Equiétudes, première édition : locomotion, saddle et bit fiting

Les Equiétudes, première édition : locomotion, saddle et bit fiting

La visualisation d’un cavalier avec des vêtements noirs + schéma du squelette est également très intéressante et permet de mieux réaliser l’impact de notre position sur le cheval. Car lorsque nous montons, le cheval impacte son cavalier et vice versa. Un bouquin sortira courant de l’année sur ce sujet, que j’attends avec impatience !

Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

Quand et comment débuter le processus d’acceptation ? Partie 1 : considérations générales

L’acceptation commence par le fait de s’accepter mutuellement, de passer du temps à s’apprivoiser, se connaître et voir si des liens se tissent ou non. Car comme dans toute relation, il y en a qui fonctionnent et d’autres pas. Ce n’est pas mal, mais il importe d’en avoir conscience plutôt que d’essayer d’aller contre. Cela ferait bien plus de mal que de bien, tant au cavalier qu’au cheval.

Conclusion générale

Conclusion générale

Pour s’assurer du respect d’un niveau correct du bien-être équin, il est donc nécessaire que les règles psychologiques de l’apprentissage animal soient appliquées lors de l’éducation et du management des chevaux. Ceci aura des effets positifs sur tous les sports et activités qui mettent en jeu le cheval, et cela permettra également de réduire la probabilité d’accidents.

Renforcement négatif et punition : une frontière floue

Renforcement négatif et punition : une frontière floue

L’efficacité d’une punition dépend notamment de son intensité. Cela ne veut pas dire qu’une pleine puissance doit être utilisée, mais que son intensité doit être appropriée à ce cheval en particulier et à cette situation particulière. Un autre élément critique est l’intervalle de temps entre le comportement que l’on souhaite punir et l’administration de la punition. Plus cet intervalle est long, plus il y a de chance que la punition soit inefficace et ait uniquement des conséquences indésirables.

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