L’un des marronniers (si j’ose dire) de cet automne chez les équitants était la toxicité des glands de chêne : on trouve des articles un peu partout qui en parlent, des blogs divers aux sites spécialisés en passant par le site des Haras Nationaux, sans toujours donner un aperçu général de la question.
Les minéraux: macro-éléments
Un macro-élément est un élément chimique dont a besoin l’organisme du cheval car il ne les fabrique pas. Il est important de vérifier si le cheval a un apport correct en quantité ainsi qu’en qualité, car il ne les produit pas et ne peut pas les stocker. Ils sont utilisés notamment pour la “construction” au sein de l’organisme, ainsi qu’à son bon fonctionnement et à sa régulation.
Le foie et les reins du cheval
Les reins sont l’organe central de l’élimination des déchets. Ils régulent tout le métabolisme (ph du sang, urée..). Les déchets sont en effet dissous grâce à la flore digestive, puis filtrés par les reins avant d’être éliminés dans l’urine.
Les oligo-éléments et vitamines
Si le cheval a les bons apports d’oligo-éléments et de vitamines, il pourra sans problème travailler avec une ration de céréales faible et un bon accès au fourrage: le système fonctionnant de manière optimale, il n’y a que peu de pertes et de déchets.
Drainage et Vermifuges naturels
La flore intestinale est le berceau de l’immunité du cheval, donc après un vermifuge (chimique) et pendant une longue période, le cheval sera plus sensible aux microbes et maladies. La flore intestinale met en effet beaucoup de temps à se remettre en place.
L’eau
La masse corporelle du cheval est composée de 65% à 75% d’eau : cette part a tendance à se réduire au fur et à mesure de l’âge du cheval, qui risque de se déshydrater plus facilement en vieillissant. Il ne faut pas oublier que les besoins du cheval varient selon la période de l’année ainsi que le travail fourni (le cheval est comme l’homme, il perd de l’eau par sa transpiration).
Le fonctionnement du système digestif
Le cheval est intimement lié à l’acte de manger : il est souvent énoncé qu’un cheval mange de sa naissance jusqu’à sa mort sans discontinuer, et donc que son système digestif n’est jamais vide. Il est également arrivé à un niveau évolutif très poussé, avec une spécialisation très pointue due à sa vie durant des millénaires dans un écosystème stable (et donc une perte en adaptabilité).