Soleil et canicule : tous aux abris !

L’hébergement du cheval en extérieur, au pré ou en paddock paradise, ne s’improvise pas. Dans un cas comme dans l’autre, l’organisation des différentes zones est cruciale, afin de proposer au cheval des espaces dédiés suffisamment espacés pour permettre une activité permanente.

L’abri fait partie de ces équipements indispensables, à défaut d’avoir de beaux arbres offrant des zones d’ombre suffisantes. Les vagues de chaleur toujours plus intenses et fréquentes en Europe nous oblige à repenser la protection des chevaux.

Comment les protéger au mieux ?

  • Première remarque de bons sens (mais hélas parfois oubliée…), la mise à disposition PERMANENTE d’eau. Un cheval boit naturellement entre 20 et 40 litres d’eau par jour selon sa taille et son espèce, mais en cas de fortes chaleurs cela peut monter facilement à 100 litres par jour. La disponibilité d’un abreuvoir propre et une eau claire (mais pas trop fraiche afin d’éviter les coliques)  en permanence est la principale mesure à prendre.
  • Trouver un moyen de le protéger des insectes.
    La sudation est le principal moyen de régulation thermique du cheval. De fortes chaleurs entraineront donc une transpiration plus abondante, et cette eau salée est particulièrement appréciée des insectes. Dans certaines régions, la chemise anti insecte peut s’avérer indispensable.
  • Abri pour cheval avec distributeur à foinOffrir des zones d’ombre suffisantes
    Si vous n’avez pas d’arbre ou de végétation suffisante, construire un un abri pour cheval est indispensable. Pensez à une installation suffisamment solide si vous le faites vous même, mais il existe sur le marché de nombreuses solutions abordables, dès fois même équipées d’une petite remise/distributeur à foin.

Que faire en cas de coup de chaleur ?

Malgré toutes ces précautions votre cheval pourrait être victime d’un coup de chaleur, du fait des périodes de canicule. C’est rare mais ça arrive. Durant ces périodes il est fondamental de surveiller de près votre cheval afin de pouvoir identifier immédiatement le potentiel coup de chaleur et  réagir au plus vite.

Les symptômes :

  • Transpiration anormale ou pas de transpiration du tout
  • Comportement hébétés (tête basse, oeil fixe, désorientation)
  • Respiration accélérée
  • Pouls très rapide

Si rien n’est fait, les symptômes peuvent s’aggraver : le cheval titube, il perd connaissance et s’écroule au sol !

Actions à mener :

Au travail :

Arrêter immédiatement le cheval, le desseller et le débrider. Cela va sans dire mais il faut être suffisamment attentif pour déceler les premiers symptômes et ne pas forcer le cheval.

Dans tous les cas :

Le plus important et urgent est de rafraichir votre cheval en l’arrosant délicatement avec de l’eau non glacée, sur la tête, l’encolure, le poitrail et les membres, en insistant bien sur la nuque (centre nerveux important).

L’idéal est également de masser le cheval afin de favoriser la circulation sanguine.

Et bien entendu, le faire boire à volonté, toujours de l’eau non glacée et même pas trop froide.

Et lui faire boire de l’eau à volonté pas trop froide

Il s’agit là de quelques mesures d’urgence, qui ne peuvent se substituer à l’action d’un vétérinaire qu’il faut faire intervenir dans les plus brefs délais si les symptômes perdurent !

La conclusion s’impose un peu d’elle même : laissons les chevaux tranquilles, et surtout à l’ombre et avec de l’eau en permanence durant les périodes de forte chaleur !

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