Cependant, certains cavaliers ne se reconnaissent plus dans une fédération vieillissante et souhaitent privilégier la relation au cheval plutôt que la technique. Les propriétaires cherchent à proposer à leurs compagnons un fonctionnement « naturel », sans fers ni box. Les bouches des chevaux deviennent libres de s’exprimer, de dire non ! On en vient à un partenariat qui change de l’équitation de tradition française d’origine militaire, basée sur l’obéissance stricte, en vue de la performance.
De l’inutilité des enrênements
Se tourner vers une équitation « alternative » demande de laisser au placard les outils de contrainte que nous utilisons dans notre tradition (bride, éperons, cravaches, enrenements), tout simplement car nous partons du principe que nous devons réellement écouter notre cheval. Celui-ci sait par essence se placer, se porter et effectuer n’importe quel exercice que nous pourrions lui donner. Le cheval est juste et a toujours raison. Pouvons-nous en dire autant?
Hommage à Michel Henriquet
Il avait raison : tout travail commence par la perfection des choses simples…
Cet homme nous faisait passer de l’équitation de centre équestre vers l’équitation de légèreté. Le contact avec la bouche par le simple poids du cuir, le pré-positionnement des aides avant l’exécution du mouvement, les aides délicates qui cèdent aussitôt, etc.