Obésité chez le cheval : le régime est parfois la pire solution!

Juliet M. Getty, Ph.D. est une nutritionniste indépendante pour chevaux, suivie par un large public américain et international. Son approche basée sur les résultats de la recherche scientifique a pour objectif d’optimiser la santé des chevaux en faisant correspondre la physiologie et les instincts avec une alimentation correcte et des pratiques nutritionnelles adaptées (plus d’informations sur son site : http://www.gettyequinenutrition.com). Elle a publié sur le site de The Equine Chronicle en 2015 un article sur l’obésité. Avec son aimable autorisation, nous vous proposons ici la traduction de cet article.

L’obésité est un problème épidémique qui touche aussi bien les humains que les animaux domestiques. Ainsi, de nombreux chiens et chats sont en surpoids, situation souvent passée sous silence car dans la croyance populaire, un animal de compagnie avec de l’embonpoint est souvent considéré comme bien portant et affectueux.
Chez les chevaux domestiqués, bien que nous attribuions si facilement le problème à la suralimentation de concentrés combinés avec trop peu d’exercice, la cause sous-jacente est beaucoup moins évidente. En effet, elle est liée au cerveau du cheval et à sa réponse au stress – un stress chronique d’inflammation à bas bruit dont les nombreuses conséquences néfastes pour sur la santé des équidés peuvent être potentiellement graves : congestion et inflammation des pieds (fourbure), fatigue chronique, problèmes de fertilité…

Le stress informe le cheval qu’il n’est pas en sécurité

L’inconfort, quelle que soit sa source, induit une réponse biochimique dans le cerveau qui pousse le cheval à tout faire pour survivre. La recherche a montré à plusieurs reprises chez de nombreuses espèces que le stress dit au corps de se « cramponner » au gras; les changements chimiques qui surviennent sont alors semblables à ceux produits pendant une famine. Ceci est basé sur un besoin primitif de se sentir en sécurité. C’est pourquoi, le stress « dupe » le corps du cheval afin de favoriser la prise du poids et ainsi survivre.

Le stress peut avoir de nombreuses sources : le confinement en stalle ou boxe, l’isolement des congénères, la privation de sommeil, les modifications de l’environnement, le déplacement vers des lieux étranges, l’entraînement et l’exécution de performances de façon excessive, la douleur et la maladie, l’exposition aux toxines et, le plus stressant de tout, ne pas avoir accès au fourrage à tout moment. La restriction du fourrage est incroyablement stressante. Mettre le cheval « au régime » en limitant la quantité de foin auquel il a accès va créer un enchaînement de réactions chimiques qui empêchent le résultat même que le « régime » aurait dû garantir. Regardons plus en détails…

Stress, cortisol, insuline et leptine

Le stress active la glande surrénale afin qu’elle libère une hormone appelée cortisol. Le cortisol pousse les tissus à ignorer les tentatives de l’insuline qui permet de faire rentrer le glucose dans les cellules. Ainsi, l’insuline augmente pour essayer de surmonter l’effet du cortisol, mais avec peu de succès. Quand les taux d’insuline sont élevés, les cellules se « cramponnent » au gras corporel. Et quand le gras corporel augmente, une hormone appelée leptine est libérée. Normalement, la leptine est une bonne chose, mais pas dans ce cas.

Le cerveau est devenu résistant à la leptine

En temps normal, la leptine (sécrétée par le tissu adipeux) va jusqu’au centre de la satiété situé dans l’hypothalamus du cerveau pour lui dire que le cheval a eu assez à manger et qu’il est satisfait. Ceci est la manière dont l’organisme maintient un poids normal : le gras augmente, la leptine est libérée, le cerveau indique que le corps a suffisamment eu à manger, le cheval arrête de manger et le poids diminue.

L’excès de gras corporel des chevaux obèses promeut un état d’inflammation par la sécrétion de molécules appelées les cytokines. Les cytokines peuvent endommager les zones de l’hypothalamus qui reconnaissent la leptine. Les taux de leptine sont élevés, mais le cerveau n’y répond pas. Le résultat ? L’appétit ne diminue pas; au lieu de cela, le cheval continue à manger, devenant plus obèse, produisant plus de cytokines, augmentant les dégâts inflammatoires au niveau de l’hypothalamus, ce qui aboutit à une résistance à la leptine accrue. C’est le cercle vicieux

Peut-être avez-vous contrôlé le niveau de cortisol plasmatique de votre cheval et celui-ci est normal

Vous pensez donc que le stress n’est pas le problème. Mais ceci peut être faux. Le cortisol peut être en réalité élevé à l’intérieur de la cellule et non dans la circulation sanguine, en raison de la surexpression d’une enzyme (la 11b-HSD1), présente dans le gras, le foie et les cellules cérébrales et qui produit la forme active du cortisol. Ceci a été montré chez plusieurs espèces, y compris les chevaux, et mène au cycle vicieux aboutissant à la dégradation de l’hypothalamus.

La sur-utilisation des traitements thyroïdiens

Un taux élevé de cortisol peut réduire les niveaux de T4 menant certains à penser qu’un traitement thyroïdien est nécessaire. Mais de faibles niveaux de T4 dans ces circonstances ne sont pas une indication de l’insuffisance de la thyroïde, ni une indication qu’un traitement thyroïdien plus fort est nécessaire pour aider le cheval à perdre du poids. En outre, ajouter des T4 au régime ne servira à rien si le cheval est stressé, tout simplement car l’excès de cortisol empêche la conversion de T4 en T3, la forme active de l’hormone.

Cas des chevaux ayant un long passé de restriction de fourrage

FoinAVolonte

Offrir le foin à volonté est nécessaire au bien-être du cheval

Certains chevaux ont souffert d’une restriction de fourrage pendant tant d’années que leur métabolisme a été sévèrement détérioré. Pour ceux-ci, une prise de poids modeste, à court terme, peut être une conséquence de l’alimentation en libre accès. Soyez patient. La transition peut prendre plusieurs mois. Laissez du temps à votre cheval pour s’habituer – tant physiquement que psychologiquement – à cette nouvelle façon de se nourrir. Une perte de poids saine prend du temps. Quand ils sont alimentés en suivant les étapes décrites ci-dessous, la grande majorité de chevaux, même ceux qui sont largement en surpoids, s’adapteront, perdront du poids et, à un moment donné, arriveront à une condition physique saine.

Votre cheval est-il résistant à la leptine ?

Le cheval résistant à la leptine aura, avant tout, un excès de gras corporel. Son appétit semblera insatiable et il soulèvera rarement sa tête pour arrêter de manger. Son métabolisme est lent, ce qui cause une prise de poids très facile. Il est réticent à se déplacer et son niveau d’énergie est bas.

La solution

Réduire l’inflammation ! Trois facteurs à considérer :

1) La réduction du stress calmera la cascade des événements hormonaux qui indiquent à l’organisme de stocker du gras.

2) Moins de gras corporel libérera moins de substances inflammatoires. L’insuline (hormone inflammatoire) diminuera également.

3) Moins d’inflammation aidera l’hypothalamus à répondre de nouveau normalement à la leptine.

Voici ce qu’il est important de comprendre : une fois que le cheval commence à perdre du gras corporel, le cerveau restera au début résistant à la leptine, conduisant le cheval à être très affamé afin qu’il puisse regagner tout le poids perdu. C’est pourquoi l’approche doit avoir pour objectif de guérir le signal inflammatoire dans l’hypothalamus.

Pour ce faire :

Ne laissez jamais votre cheval à court de fourrage, même pour quelques minutes. Non seulement le fourrage en libre accès est critique pour la santé globale de votre cheval, mais il augmente aussi le métabolisme. Proposez un fourrage approprié, pauvre en calories, sucre et amidon.

Ajoutez un supplément complet en vitamines/minéraux aux régimes à base de foin. Il comble les manques nutritionnels et réduit la suralimentation liée à l’obtention suffisante de vitamines et minéraux.

Privilégiez les aliments non transformés, sans additifs ni toxines, pauvres en sucre et en amidon

Privilégiez les aliments non transformés, sans additifs ni toxines, pauvres en sucre et en amidon

Évitez les produits industriels. Ceux-ci peuvent contenir des conservateurs inflammatoires et des acides gras oméga 6 (typiquement du soja et des huiles de maïs).

 – Choisissez des aliments non transformés, sans additifs ni toxines. Les aliments non transformés peuvent contenir de la pulpe de betterave, de la luzerne, des granules de foin, du copra, des pois cassés, des graines de chanvre, des graines de lin moulues, des graines de chia, des algues bleues-vertes et divers fruits et légumes, tous non-OGM. Limitez les repas à base de soja : l’impact à long terme des isoflavones (le phyto-œstrogen trouvé dans le soja) sur la thyroïde est controversé.

Variez les sources de protéines en mélangeant des herbes et en ajoutant des aliments non transformés. Si l’on n’apporte qu’une ou deux sources de protéines, l’excès d’acides aminés peut être converti en glucose, ce qui peut potentiellement augmenter l’insuline.

Éliminez le sucre et l’amidon en excès. Ceci inclue les aliments sucrés, les céréales, les farines de remoulage et de blé et le son de riz. Ils augmentent l’insuline tout comme les triglycérides. Les triglycérides peuvent se lier à la leptine dans la circulation sanguine et l’empêcher de signaler la satiété au cerveau.

Évitez les huiles riches en oméga 6. Elles sont fortement inflammatoires (par exemple, huile de soja, de maïs, de germes de blé et de carthame). Augmenter les oméga 3, grâce aux graines de chia ou de lin. Les huiles de poisson peuvent être incluses dans les cas d’importants niveaux d’inflammation.

Ajoutez des antioxydants. Ceux-ci incluent les vitamines E et C, le bêta-carotène (la vitamine A), l’acide lipoïque, l’extrait de pépin de raisin, l’extrait de thé vert, la spiruline tout comme les herbes comme le curcuma, la boswellia et l’ashwaghanda (qui est particulièrement utile pour combattre le stress).

Évitez l’utilisation prolongée de bloqueurs du récepteur H2 et des inhibiteurs de la pompe à protons. Ils peuvent interférer avec la capacité de l’organisme à absorber les nutriments et créer un rebond de la production d’acide après l’arrêt de leur utilisation.

Ajoutez des pro-biotiques pour la santé de l’appareil digestif. Les chevaux qui broutent l’herbe vont naturellement consommer une grande variété de microbes. Les régimes à base de foin ne peuvent cependant pas offrir assez de microbes pour une digestion correcte du fourrage. Le stress peut aussi perturber la flore microbienne normale du cheval.

Permettez le mouvement. L’exercice physique augmente la sensibilité à l’insuline et diminue les cytokines inflammatoires. Il a également été démontré que cela pouvait directement réduire l’inflammation de l’hypothalamus.

Limiter les paniers de pré. Ils peuvent aller à l’encontre de l’objectif s’ils causent un stress. Ils ne devraient pas être utilisés plus que 3 heures par jour car le tube digestif a besoin de plus de fourrage qu’ils ne le permettent.

Le slow feeding permet au cheval d'avoir un accès continu au foin sans manger trop vite et en trop grande quantité

Le slow feeding permet au cheval d’avoir un accès continu au foin sans manger trop vite et en trop grande quantité

Pensez au slow-feeding. Tous les chevaux ne le nécessitent pas, mais c’est utile au début pour permettre le ralentissement de la consommation.

Limiter au maximum l’hébergement en boxe ou en stalle, si possible supprimez-le. Les chevaux qui ont suffisamment d’espace pour aller et venir peuvent être aussi en forme que ceux qui font quotidiennement des exercices demandant de la concentration, et ils subissent beaucoup moins de stress.

Le foin en libre accès coûte moins cher

Beaucoup de propriétaires d’écuries sont réticents à proposer le foin en libre accès par crainte d’augmenter leurs frais. Mais en réalité, les chevaux qui peuvent réguler leur propre consommation mangeront moins. C’est seulement lorsque plusieurs heures séparent les repas qu’ils mangent très rapidement et consomment tout ce qui est accessible. Mais quand ils comprennent que le foin est toujours disponible, ils peuvent s’en éloigner car il sera toujours là quand ils reviendront. Alors, et alors seulement, ils ne mangeront que ce dont leur corps a besoin pour maintenir un poids sain. En fait, ils mangeront moins qu’auparavant.

Votre cheval pourra-t-il retourner vivre au pré à nouveau ?

Absolument! L’herbe vivante et saine est la meilleure nourriture non-transformée qui soit. Brouter en plein air est le meilleur réducteur de stress qui soit pour votre cheval. La quantité de pâture offerte dépend de la condition individuelle de votre cheval. Oui, une pâture peut être riche en sucre et en amidon mais sa qualité varie selon le mois, le moment de la journée, la quantité de pluie et d’ensoleillement, etc. Apprenez à connaître les herbes de votre pré !

En conclusion

Éteignez la réponse du corps qui vise à accumuler du gras en prenant des mesures pour réduire le stress. Combinez ceci avec un régime anti-inflammatoire et plus de mouvement, et le cerveau de votre cheval retrouvera sa capacité à répondre correctement à la leptine. Perdre du poids deviendra alors beaucoup plus facile.

L’origine de l’obésité et les solutions présentées par le Dr. Juliet Getty dans cet article ne concernent peut être pas tous les cas d’obésité rencontrés chez les chevaux, mais cet article a le mérite de présenter de manière approfondie les mécanismes impliqués au niveau du cerveau dans le cas de la résistance à la leptine. Il permet de mieux comprendre pourquoi l’obésité est aujourd’hui considérée par de nombreux scientifiques et médecins comme une maladie inflammatoire et non uniquement comme la conséquence d’une alimentation trop riche.

Article original : Obesity in Horses. The Real Cause. The Real Fix. Dr. Juliet Getty, The Equine Chronicle. 

14 commentaires

  1. Anne Auteur mai 25, 2016 (4:33 am)

    Il me semble que vous aviez déjà relayé un article expliquant qu’il fallait que les chevaux se régulent avec du foin fibreux (peu riche en calories) donné à volonté?
    Cet article est vraiment intéressant, je vais essayer de lire la biblio (mais pas facile pour moi en Anglais!) car il ouvre beaucoup de perspectives…
    j’ai une jument en obésité depuis plusieurs années qui porte quelques heures par jour un greenguard au printemps (ce qui lui évite les micro fourbures avec l’herbe de printemps) .
    La grande difficulté pour laisser le foin à volonté est de trouver du foin peu riche en calories donc fibreux car récolté tardivement sur des prés non « engraissés » et malgré tout bien fait (sans poussière…..

    • Aline Foury Auteur mai 25, 2016 (7:59 am)

      Bonjour Anne.
      Oui en effet, nous avions déjà publié un article de Juliet M. Getty sur l’obésité (Perte de poids chez les chevaux obèses et foin à volonté, http://alter-equus.org/perte-de-poids-chez-les-chevaux-obeses-et-foin-a-volonte/). C’est peut-être celui-ci auquel vous pensiez.
      Vous avez raison, ce qui est vraiment compliqué avec les chevaux obèses, c’est de réussir à trouver un foin pauvre en calories, sucre et amidon, pour pouvoir l’offrir à volonté… un vrai challenge!
      Bon courage à vous pour prendre soin de votre jument,
      Merci de votre soutien,
      Aline

      • Anne Auteur mai 25, 2016 (5:37 pm)

        oui, merci c’était bien cet article donc du même auteur. . Feed your horse like a horse , c’est bien mais il faut une herbe pauvre et rare (pas celle de Normandie) et un foin idem!

    • b Auteur mai 26, 2016 (9:21 am)

      Chercher de la paille de graminées, il n’y a plus les grains, l’apport est donc moins élevé.

  2. Emeline Auteur mai 27, 2016 (7:11 am)

    Bonjour,
    J’ai trouvé cet article fort interessant. Avec des explications simples.
    En tant que professionel du monde equin l’obésité est dur à gérée pour les propriétaires et touver des solutions ne sont pas si simple avec l’emplois du temps ou les ressources de chaque personne.
    Le filet à foin petite maille ou le panier greenguard sont à mon sens le mieux car le cheval continue de manger mais plus doucement ! Il manque plus que le PP et se serait parfait pour l’exercice.
    Au plaisir de vous lire

    • Aline Foury Auteur mai 27, 2016 (8:25 am)

      Bonjour Émeline,
      En effet réduire la vitesse d’ingestion et stimuler l’exercice grâce au PP sont la clés!
      Merci pour votre soutien!
      Bon week-end,
      Aline

  3. Anne-Sophie Auteur mai 30, 2016 (1:17 am)

    j’ai une amie qui récemment a ajouté du magnésium pur (sans calcium) à son cheval. Le résultat fut spectaculaire. Je vous met ici le lien si vous voulez en apprendre davantage: http://www.gravelproofhoof.org

    • Aline Foury Auteur mai 30, 2016 (10:58 am)

      Bonjour Anne-Sophie,
      Merci pour ce lien! En effet, ce n’est pas la première fois que j’entends parler du magnésium dont les mérites sont souvent vantés. Peut-être un futur sujet d’article pour Alter Equus….
      A bientôt,
      Aline

    • Aline Foury Auteur mai 10, 2018 (9:04 am)

      Bonjour Anne-Sophie,
      Je reviens vers vous à propos du Magnésium. Savez-vous où votre amie avait commandé le magnésium pur svp? Merci d’avance!
      Bonne journée,
      Aline

  4. Horse Remedy Auteur mai 10, 2018 (6:04 am)

    Super intéressant, vous allez aider beaucoup de propriétaires ! On relaie l’article sur Horse Remedy.
    Cordialement,
    Votre partenaire Horse Remedy

    • Aline Foury Auteur mai 10, 2018 (8:58 am)

      Merci pour votre soutien et pour avoir relayé l’article!
      Cordialement,
      Aline

  5. Blanc pat Auteur mai 10, 2018 (9:32 pm)

    Bonjour
    Merci de me donner ou me procurer ce fameux magnesium
    Merci

  6. Caroline Cha Auteur janvier 19, 2020 (7:15 pm)

    Bonjour,

    Merci pour votre article très intéressant !
     » La pâture peut être riche en sucre et en amidon mais sa qualité varie selon le mois, le moment de la journée, la pluie,… »
    Cette partie m’intéresse particulièrement.

    J’aimerais avoir une idée de la « richesse » de l’herbe durant les mois de février et mars.
    Nous avons une shetland fourbue qui doit déménager avant le printemps car elle est sur 10 hectares et risque la fourbure à nouveau. Dans son nouvel environnement , il y a de l’herbe, des ronces, arbustes, haies semi sauvages, etc…
    Nous avons prévu d’y installer des chèvres et de laisser uniquement une parcelle pour les poneys pour commencer, avant l’aménagement d’un paddock paradise.
    Est il préférable d’y emmener les poneys (dont la fourbue) en février ? Est-ce que cette période est moins propice aux fourbures et donc moins risquée que de prévoir son déménagement en mars?

    Un tout grand merci,

    Caroline.

    • Aline Foury Auteur janvier 20, 2020 (12:24 pm)

      Bonjour Caroline,
      Je ne suis pas une experte concernant l’évolution de la qualité des pâtures avec les saisons. Je vous conseille donc de prendre contact avec Angélique Descarpentry, Ingénieur conseil en alimentation équine et gestion de prairies (http://equi-transmêtre.fr) qui pourra vous conseiller bien mieux que moi. J’espère que vous trouverez la réponse à vos questions et que votre shetland évitera les fourbures!
      Merci pour votre soutien,
      Aline

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